vendredi 30 mars 2012

Immigration: Nouvelles règles

Nous allons reprendre un sujet qui était en mode veilleuse depuis un moment, c'est à dire l'immigration et les services d'immigration. Comme je l'ai expliqué dans mes précédents sujets sur l'immigration, on voyait que ce n'était pas facile avant mais on se rend compte qu'après des changements apportés au mois de mars 2012, ils ne cherchent pas, mais absolument pas, à clarifier ou simplifier les choses pour les nouveaux immigrants. La procédure de résidence en elle-même n'est pas aussi difficile que certains pays comme le Canada où vous devez obtenir des points avant de déposer votre dossier mais c'est cette bureaucratie du oui/non ou de la réponse vague qui peut vous foutre le moral à zéro en l'espace de quelques minutes.

Les informations suivantes sont la source d'un avocat spécialisé dans l'immigration et qui donne des conseils aux milieux des expatriés anglophones.

Quels sont les changements qui affectent chacun cherchant la résidence en Uruguay et quelles sont ces nouvelles règles?

lundi 26 mars 2012

Les émigrants européens: Les Russes

On continue notre grand sujet sur l'immigration du XIXe/XXe siècle avec un groupe dont on parle moins que les autres car ils n’étaient pas nombreux mais ont laissé un petit héritage en Uruguay. On va parler de la colonie Russe. C'est vrai que de quitter la Russie assez froide durant de longs mois afin de se retrouver sous les palmiers peut surprendre.

Les premières relations bilatérales entre la Russie et l'Uruguay commenceront en 1857 entre le Tsar Alexandre II et le Président de l’Uruguay Gabriel A. Pereyra. En 1866, on nommera un consul honoraire russe à Montevideo qui répliquera avec un consul honoraire uruguayen en 1868 à Taganrog.

La première vague provenant de Russie viendra vers 1876 et sera composée majoritairement de russe-allemands de la région de la Volga. Ils s'installeront principalement dans les villes de Paysandú et Young.

vendredi 23 mars 2012

L'Uruguay et ses indigènes

Avant l’arrivée des premiers Européens (Espagnols et Portugais) en Uruguay, le pays était occupé par plusieurs peuples amérindiens. On trouvait les Charrúas (qui incluaient les Minuanes, les Bohanes, les Guenoas et les Yaros), les Chanas (qui incluaient les Mocoret, les Timbues et les Beguáe) et les Guaranís. La plupart de ces tribus étaient des chasseurs ou des pêcheurs. La seule exception étant les Chanas qui pratiquaient une forme rudimentaire d’agriculture.

Le peuple Charrúa vivait sur l'actuel territoire d'Entre Rios (la province d'Entre-Rio était une subdivision de l'Argentine située au nord de Buenos Aires, au sud de la province de Corrientes, à l'est de la province de Sante Fé et à l'ouest de l'Uruguay) puis se déplacèrent le long du Río Paraná. Finalement, ils s’établirent sur les côtes du Río de la Plata et du Rio Uruguay (actuel territoires du Brésil et de l'Uruguay). Ils pratiquaient le troc avec des tribus voisines de qui, ils obtenaient des récipients de céramique et de terre cuite, du coton et du maté. On argue que les Charrúas pratiquaient un "système humaniste" où la propriété résultait d'un bien communautaire.

samedi 17 mars 2012

Tourisme: Salto

Salto est actuellement la capitale du département de Salto et se trouve à 496kms au nord ouest de Montevideo (Ruta 3).

La ville est facilement accessible de Montevideo par des bus qui partent du terminal de bus de Tres Cruces. Le voyage dure environ 6 heures en prenant le bus direct.

La ville de Salto est située sur les rives du fleuve Uruguay et se trouve face à l'Argentine. La ville ''sœur'' du côté argentin s'appelle Concordia.

Histoire de la ville
En octobre 1756 et durant la guerre Guaranítica, le gouverneur du Rio de la Plata, José de Andonaegui, envoya un détachement de 400 hommes sous les ordres du Gouverneur de Montevideo José Joaquim de Viana dans le nord du pays.

Tout ceci afin de faire la jonction avec le Marquis de Valdelirios qui servira d'escorte. Le Gouverneur José Joaquín de Viana, était un Basque natif de Lagran, (Diocèse de Victoria) dans la Province de l'Alava (Espagne). 

dimanche 11 mars 2012

Les grands disparus: R.I.P. - Prise 1

Comme vous avez pu voir à travers ce blog, je vous ai présenté de nombreux édifices qui datent de la fin du XIXe/début XXe siècle et qui font encore le charme du Montevideo d'aujourd'hui. Je continuerais à vous présenter d'autres monuments, maisons ou édifices dans le futur.

Mais, il y a toujours un mais dans les histoires, tout aurait été encore plus fantastique si on n'avait pas autorisé la destruction de nombreux et fabuleux bâtiments au fil du temps. Certains architectes ou ingénieurs de la fin du XIXe et début XXe siècle doivent se retourner dans leurs tombes!

C'est vrai que le temps passe et que nous évoluons dans une société qui évolue aussi. Mais pourquoi détruire des édifices d'une beauté architecturale prodigieuse et étonnante afin de les remplacer la plupart du temps par des merdes ou des verrues qui n'ont absolument rien qui attirent l’œil? Je n'ai jamais compris ce message et malheureusement, je m’aperçois, aujourd'hui, que l'on continue encore à détruire de jolies maisons pour construire des barres verticales de 10 étages! Peut-être que les gens vont le regretter un jour mais la rénovation de jolis vieux édifices ne remplacera jamais le nombre de bâtiments détruits durant des années! 

jeudi 8 mars 2012

Les émigrants européens: les Français - Prise 2

Nous continuons notre présentation de cette immigration française vers l'Uruguay qui laissera des traces dans la société de ce pays.

Quelle(s) trace(s) trouvons-nous de cette ancienne immigration française dans Montevideo aujourd'hui? Si on ouvre les yeux, on découvrira plein de choses autour de nous qui rappelleront ces émigrants comme par exemple des noms de rue, des petites places nommées avec des noms français, le style d’architecture de beaucoup de bâtiments, les places publiques dessinées par des paysagistes français ou d'origine française, etc.

Ah oui...une autre chose peu banale mais marrante est le nom des immeubles car chaque immeuble a son propre nom. On trouve un nombre incalculable d'immeuble qui ont des noms français (lieux, prénom, etc) alors que la majorité des ces immeubles ont été construit durant les années 60/70/80 donc loin de cette immigration. Manque de pot, mon immeuble s’appelle Las Bermudas! J'aurais préféré Montpellier ou Pont du Gard, La Cigale, Rocamadour, Marie Sophie, Saint Germain.

On remarquera aussi qu'un certain nombre de personnes au-dessus de 60 ans (moyenne) ont encore des restes de la langue française ou parlent encore le français car cette langue fut enseignée dans les écoles durant de nombreuses années.

lundi 5 mars 2012

Les émigrants européens: les Français - Prise 1

Je vais vous parler de l'impact de l'immigration européenne, dont celle de France, en Uruguay vers la fin du XIXe siècle/début XXe siècle. Cet apport a été un atout majeur et immense pour le pays dans tous les domaines, c'est à dire artistique, culturel, économique, culinaire, mœurs, mentalité, loi, architecture, etc. C'est à cause de cette immigration que l'Uruguay fût prénommé la ''petite Suisse'' d’Amérique du sud fin XIXe/début XXe siècle.

Durant cette époque, Montevideo (comme Buenos Aires d'ailleurs) n'avait rien à envier à Paris, Milan, Madrid, Londres. Montevideo jouait sur le même pied d’égalité que ces grandes villes européennes. On n’hésitait pas à citer les noms de Montevideo et Buenos Aires dans les salons chics de Paris comme la destination en Amérique du sud. 

De nombreux artistes français ou européens passeront par Montevideo comme la célèbre Mistinguett, la cantatrice Ninon Vallin, la chanteuse et danseuse Carolina Otero, etc. Mais on pourra dire que ces échanges furent du même calibre en provenance de Montevideo vers la France (surtout Paris) avec de nombreux architectes qui viendront faire leurs études aux Beaux-Arts, des écrivains, des avocats, des médecins, des peintres, etc.

vendredi 2 mars 2012

Patrimoine: La Plaza de Cagancha

Au moment de tracer la Nouvelle Ville en 1829, l'ingénieur José M. Reyes réserva un espace pour une place publique qui sera situé aux intersections de la Rue Principale et la rue Ibicuy. La Rue Principale changera de nom pour l'Avenida 18 de Julio en 1843 et la rue Ibicuy changera de nom pour l'Avenida Gral. Rondeau. Sept ans plus tard, l'architecte Charles Zucchi (l'auteur de la Plaza Independencia) dessina le tracé original du dit lieu, qui était destiné pour un marché de fruits.

Les avatars politiques du XIXe siècle s'exprimeront dans la nomenclature de cet espace public.

Suite à un décret du 7 février 1840, la place reçoit le nom de Cagancha qui fait allusion à la bataille qui se passa une année plus tôt au bord du ruisseau Cagancha. Cet endroit fut le lieu où le Général Fructuoso Rivera battra les forces du gouvernement de Buenos Aires conduite par Pascual Echagüe en 1839. Suivant l’invasion du Général Flores en avril 1863, date à laquelle commencera la guerre civile entre les Blancos et les Colorados (voir histoire ici), le Président provisoire Atanasio Cruz Aguirre changera la dénomination de la Place de Cagancha pour celle de Place du 25 mai selon un décret du 24 mai 1864.

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