Les premières fondations ont été construites par les portugais ainsi que le nom donnée à celle-ci mais la forteresse actuelle a été bâtie essentiellement par les espagnols en 1762 après avoir abandonné l’idée de construire un fort proche de Maldonado.
Après la signature du traite d'El Pardo en 1861, le gouverneur et capitaine général de la capitainerie de Rio de Janeiro, Gomes Freire de Andrade, anticipe des conséquences importantes pour la région du sud et ordonne à ses troupes de sécuriser la région avec à sa tête, le lieutenant-colonel Tomás Luis Osorio. Avec un peu plus d'un millier d'hommes, la stratégie des portugais sera de construire une ligne défensive afin d’arrêter les invasions espagnoles avec le fort San Miguel comme avant-garde. Après la conquête de Colonia del Sacramento par le gouverneur de Buenos Aires, Pedro de Cevallos, en 1762, les portugais commence la construction de la forteresse sur un site assez stratégique.
Première fortification (1762)
Tomás Luis Osorio décide de construire cette forteresse et elle sera conçue par Gómez de Mello. La forteresse se trouve sur une le versant d'une colline, site connu sous le nom de Chico Castillo. La pierre de fondation sera posée le 6 octobre 1762 et le fort sera baptisé en l'honneur de Sainte Thérèse. Cependant, la construction sera arrêtée en raison de la guerre.
Les belligérants de cette guerre seront évidement les espagnols et les portugais. Les troupes espagnoles sont menées par le général Pedro de Cevallos et captureront la garnison de Maldonado avec à sa tête le lieutenant-colonel Osorio avec un peu plus de cent hommes le 17 avril 1963. Cependant, Cevallos ordonne la construction de la nouvelle fortification sur celle de la portugaise afin de faire front aux troupes portugaises qui pourraient descendre du Brésil portugais.
Deuxième fortification (1763)
L'ingénieur de cette seconde construction sera Francisco Rodriguez Cardozo. Il recyclera des matériaux de la précédente forteresse et utilisera des blocs de granits pour les murs. Travail réalisé par quatre tailleurs de pierre portugais (l'histoire ne dit pas s'ils étaient là de leur plein gré ou pas). Ceballos poursuivra sa campagne en marchant sur São Pedro do Rio Grande et prendra le fort de San Miguel près de la rivière Chuí.
Le traité de San Ildefonso en 1777 confirmera la possession de la forteresse Santa Teresa et du fort San Miguel par les espagnols.
Après la guerre, le colonel Osorio rentrera chez lui. Soumis à une cour martiale et accusé de ne pas suffisamment avoir défendu la place, il sera condamné et pendu à Lisbonne par ordre du comte Oserias. On peut dire que c’était du radical!
Troisième fortification (1765-1775)
La troisième construction de la forteresse Santa Teresa sera conçue par un personnage intéressant. Vous trouverez dans de nombreux articles que ce fut l'espagnol Bartolomé Howel qui en fut le maître d’œuvre. Intéressant à savoir que cette personne n’était pas un espagnol mais un français du nom de Jean Barthélemi Havelle.
Il y avait d'autres projets d'amélioration pour la forteresse mais qui n'ont pas été réalisées compte tenu de l'imminence d'une invasion britannique en 1775. L'ingénieur qui travaillera au renforcement de la structure du fort sera Bernardo Lecocq.
Il était un ingénieur français au service du roi du Portugal dès 1750 et qui travailla aux fortifications de Río de Janeiro pendant neuf ans. Il était connu sous le nom de Joao Bartolomé Houel au Brésil. Il fut envoyé par la suite sur Colonia del Sacramento afin de renforcer les fortifications.
Quand le général Pedro de Cevallos prend Colonia del Sacramento, il le trouvera sur place et lui offre de passer au service du roi d'Espagne en tant qu’ingénieur. Il accepte la proposition et fut chargé de réparer les dommages de l'attaque sur Colonia. Il incorpora le Real Cuerpo de Ingenieros militares du royaume d'Espagne et sera détaché sur Buenos Aires, Maldonado et Montevideo. Il fut à l'initiative de la construction du Cuartel de Dragones (Quartier des Dragons) de Maldonado.
Il y avait d'autres projets d'amélioration pour la forteresse mais qui n'ont pas été réalisées compte tenu de l'imminence d'une invasion britannique en 1775. L'ingénieur qui travaillera au renforcement de la structure du fort sera Bernardo Lecocq.
Finalement, une fois le jeu fini entre les espagnols et les portugais, la forteresse fera partie intégrante de la jeune République Orientale de l'Uruguay durant l'année 1828. Le traité du 15 mai 1852, qui a établi la démarcation de la frontière au niveau de Chuí donnera les deux forts de San Miguel et Santa Teresa à l'Uruguay.
Durant la Grande Guerre, les forces de Manuel Oribe occuperont la forteresse puis sera abandonnée. En 1895, celle-ci sera occupée par une prison.
En 1921, le président de l'Uruguay, Baltasar Brum, proposera au gouvernement de restaurer la forteresse et cette approbation viendra en 1928. Cette restauration sera élargie au fort de San Miguel et à la forteresse du Cerro de Montevideo. Finalement, en 1940, la forteresse sera transformée en musée.
La forteresse à la forme d'un pentagone, mais irrégulier, avec cinq angles qui se projettent comme des proues de bateau. Il y a cinq tours de guet à chaque angle du pentagone. Le périmètre de la forteresse mesure 652 mètres et s’étale sur un hectare. La forteresse a des murs assez massifs et construits avec des blocs de granite de même taille et parfaitement alignés. Des murs qui peuvent atteindre jusqu'à 11,5 mètre de haut.
La forteresse à la forme d'un pentagone, mais irrégulier, avec cinq angles qui se projettent comme des proues de bateau. Il y a cinq tours de guet à chaque angle du pentagone. Le périmètre de la forteresse mesure 652 mètres et s’étale sur un hectare. La forteresse a des murs assez massifs et construits avec des blocs de granite de même taille et parfaitement alignés. Des murs qui peuvent atteindre jusqu'à 11,5 mètre de haut.
Les bâtiments de pierre, à l'intérieur de la forteresse, pouvait loger un maximum d'environ 300 hommes. On trouve la ''poudrière'' (bâtiment où on entreposait les barils de poudre), la chapelle, la salle des drapeaux, les maisons de garde, etc. La porte d'entrée est construite en bois massif . On trouve un cimetière à une courte distance du mur ouest et qui fut utilisé à partir de la seconde moitié du XVIIIe siècle.
Le par national de Santa Teresa est une grande zone boisée en bord de mer. Il est situé sur le côté nord-est de Laguna Negra et inclut donc cette forteresse. On trouve aussi des plages comme celles de Los Pesqueros, del Barco, Achiras, La Moza.
On y trouve aussi une réserve naturelle qui accueille plusieurs espèces d'animaux dont le
Ñandú, une aire de camping, une serre avec une grande variété de plantes, des locations de maisonnettes. Par contre, il y a un frais d’entrée durant la période estivale et ce parc est maintenu et appartient aux forces armées donc les zozos aux portes d’entrées de ce parc ne sont pas des ambassadeurs de l'esprit du Club Med mais bien des militaires.
Une des choses que j'ai apprécie le plus dans ce parc sont les forêts d'eucalyptus. Une sorte de thérapie naturelle et non artificielle qui est absolument grandiose. On resterait des heures rien qu'à humer cette senteur doublé d'iode provenant de la mer. Cocktail sublime et titanesque.
Assez surprenant de voir cet animal dans les champs en toute liberté. On l'apercoit assez régulièrement en petit troupeau dans les champs du département de Rocha au beau milieu des troupeaux de bovins ou d'ovins. Je ne me rappelle plus si on les voit ailleurs aussi. Je peux vous dire que celles du parc ne sont pas effrayées par les humains car elles s'approchent assez facilement pour voir si il y a quelque chose à becter. Quand nous occupions une des tables de pique-nique, deux se sont approchées et nous ont fait de belles pauses rien que pour nous. Pour les remercier, on leur a donné du bon pain qu'elles ont adoré!
Le département de Rocha est assez joli en général et je conseille de le visiter. De plus, vous avez de superbes plages avec des stations balnéaires comme La Paloma, Punta del Diablo, Cabo Polonio, La Pedrera. Je vous en présente pas mal si vous cliquez sur les noms.
A bientot
On y trouve aussi une réserve naturelle qui accueille plusieurs espèces d'animaux dont le
Ñandú, une aire de camping, une serre avec une grande variété de plantes, des locations de maisonnettes. Par contre, il y a un frais d’entrée durant la période estivale et ce parc est maintenu et appartient aux forces armées donc les zozos aux portes d’entrées de ce parc ne sont pas des ambassadeurs de l'esprit du Club Med mais bien des militaires.
Une des choses que j'ai apprécie le plus dans ce parc sont les forêts d'eucalyptus. Une sorte de thérapie naturelle et non artificielle qui est absolument grandiose. On resterait des heures rien qu'à humer cette senteur doublé d'iode provenant de la mer. Cocktail sublime et titanesque.
Les forêts d'eucalyptus |
Voici le célèbre
Ñandú
(style de mini-autruche) |
Le département de Rocha est assez joli en général et je conseille de le visiter. De plus, vous avez de superbes plages avec des stations balnéaires comme La Paloma, Punta del Diablo, Cabo Polonio, La Pedrera. Je vous en présente pas mal si vous cliquez sur les noms.
A bientot
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