Voici un blog que je tiens
depuis plus d'un an sur l'Uruguay où je parle de ce pays avec de
nombreux et divers articles mais j'ai oublié de vous présenter les
Uruguayens! Un comble quand même!
Donc, je vais rectifier
cette erreur en vous faisant une petite présentation de ces
habitants qui habitent un tout petit pays car coincé entre deux
mastodontes que sont l'Argentine et le Brésil.
Je vais faire une brève description des habitants, de leurs coutumes, leurs mœurs, etc, par
rapport à mon expérience personnelle, ce qui veut dire que
peut-être que tout le monde ne sera pas d'accord mais bon, nous
sommes dans un pays qui a payé très cher sa démocratie donc je
dirais tout. Ceux qui ne sont pas d'accord auront à lever le doigt
et attendre ;) ou mettre des commentaires à la fin de cet article.
Nous avons souvent le bon
cliché que tous les habitants de l’Amérique du sud sont tous de
petites tailles, les cheveux noirs, les yeux bridés, le teint mate
et bouffent tous des burritos, des haricots, du
chili con carne ou des tacos. On
peut dire merci pour ce cliché à tous les groupes d'origine
péruviens ou boliviens que l'on trouve dans nos rues piétonnes de
nos grandes villes françaises à essayer de distraire nos mines
tristounettes de bon français mais tout en essayant de nous vendre
leurs CD insipides qui sont tous pareils. Deux
autres facteurs qui véhiculent cette fausse image sont les
restaurants Tex-Mex qui sont à la mode et que l'on trouve dans nos
grands centres urbains ou bien les nouvelles (malheureuse)
de la violence que l'on nous diffuse le plus souvent en
provenance du Mexique. Et bien, si c'est ce que vous pensez de l'Uruguay, vous
pouvez retournez à vos bancs d’école!
La majorité des
Uruguayens, de descendances européennes, sont arrivés à la fin
du XIXe siècle et début XXe siècle. Les plus gros contingents de
ces émigrants sont arrivés d'Italie et d'Espagne, puis de France et
ensuite d'Allemagne, Angleterre, Russie, Suisse, Serbie,
etc...Une vraie petite Europe ! Les descendants de ces
Européens représentent en gros 87% de la population actuelle et
sont appelés les Blancos Uruguayos (tout est dit dans ces deux mots!).
Ensuite, on trouvera un 8%
de métis (mélange de descendance européenne et amérindienne)
appelés les Mestizos et les mulâtres ou Mulatos (mélange de
descendance européenne et africaine). Le dernier groupe important est composé des anciens esclaves africains amenés par les espagnols
avec 4% et sont appelés les Afrouruguayos. Cependant, les premiers
habitants de l'Uruguay qu’étaient les Guaranis ou les Charruas
(tribus amérindiennes) ont été presque totalement décimés et
représentent à peine 1% de la population. Les seuls ''survivants''
de ce 1% sont les Guaranis car les Charruas ont été carrément
rayés de la carte de ce pays. J'en parle dans ce sujet. Ils sont
communément appelés les Indios ou Indigenas. On peut même avoir
des Zambos qui sont un mélange de descendant africain et amérindien.
De toute façon, on peut dire sans hésitation que les métis, les descendants africains ou les amérindiens constituent des groupes minoritaires pauvres au sein de la société uruguayenne.
Cela veut dire que quand vous vous promènerez dans les rues de Montevideo, vous apercevrez des gens avec des cheveux noirs, châtains, blonds, roux, des yeux bleus verts, noisettes ou noirs. Si vous transplantez un uruguayen dans une rue de Paris, de Londres ou de Berlin, vous n'aurez aucune idée que la personne provient de ce pays car elle se fondra comme un rien dans ces villes. Le seul moment où vous découvrirez l’identité de la personne est quand elle parlera en espagnol. Des exemples de célèbres Uruguayens: Diego Forlan (football), Diego Lugano (football) dont la photo est ci-contre, Elli Medeiros (chanteuse), China Zorrilla (actrice), Mario Benedetti (écrivain), Carlos Ott (architecte), Joaquín Torres García (artiste), etc.
La société uruguayenne en 1913...exactement la même que l'on trouvait en France, Italie, etc.. |
Photo d'une femme Guarani prise au Brésil mais pas en Uruguay car très rare |
Cela veut dire que quand vous vous promènerez dans les rues de Montevideo, vous apercevrez des gens avec des cheveux noirs, châtains, blonds, roux, des yeux bleus verts, noisettes ou noirs. Si vous transplantez un uruguayen dans une rue de Paris, de Londres ou de Berlin, vous n'aurez aucune idée que la personne provient de ce pays car elle se fondra comme un rien dans ces villes. Le seul moment où vous découvrirez l’identité de la personne est quand elle parlera en espagnol. Des exemples de célèbres Uruguayens: Diego Forlan (football), Diego Lugano (football) dont la photo est ci-contre, Elli Medeiros (chanteuse), China Zorrilla (actrice), Mario Benedetti (écrivain), Carlos Ott (architecte), Joaquín Torres García (artiste), etc.
L'Uruguay constitue un cas
particulier en Amérique du Sud car, vu sa taille, c'est un pays
avec une majorité de blancs hispanophones. Ou peut ajouter aussi que
des pays comme l'Argentine, le Brésil et le Chili qui véhiculent
une image de personnes ''d'origines blanches'' ont des minorités
d'origine amérindiennes ou africaines, surtout le Brésil, très
importantes, ce qui n'est pas le cas de l'Uruguay.
Évidemment, la majorité de la population parle espagnol comme langue maternelle ce qui n’empêche pas d'avoir d'autres langues parlées par des communautés immigrantes comme l'italien, le galicien, le castillan, le basque et dans une moindre mesure l'allemand ou le français comme langue seconde. Ce qui est incroyable dans tout cela par rapport à la langue espagnole est qu'aucun texte juridique ne proclame l'espagnol comme langue officielle. L'espagnol a acquis ce statut de facto mais cela aurait pu très bien être l'italien ou même le français! J'ai trouvé ce commentaire d'une autre source. Un autre exemple est une de mes amies qui est née et a vécu toute sa vie en Uruguay qui ne possède pas un passeport uruguayen mais seulement un passeport italien car ses parents sont d'origine italienne. Ce sont les bizarreries de l'Uruguay...que j'aime bien car ce n'est pas stéréotypé!
Évidemment, la majorité de la population parle espagnol comme langue maternelle ce qui n’empêche pas d'avoir d'autres langues parlées par des communautés immigrantes comme l'italien, le galicien, le castillan, le basque et dans une moindre mesure l'allemand ou le français comme langue seconde. Ce qui est incroyable dans tout cela par rapport à la langue espagnole est qu'aucun texte juridique ne proclame l'espagnol comme langue officielle. L'espagnol a acquis ce statut de facto mais cela aurait pu très bien être l'italien ou même le français! J'ai trouvé ce commentaire d'une autre source. Un autre exemple est une de mes amies qui est née et a vécu toute sa vie en Uruguay qui ne possède pas un passeport uruguayen mais seulement un passeport italien car ses parents sont d'origine italienne. Ce sont les bizarreries de l'Uruguay...que j'aime bien car ce n'est pas stéréotypé!
J'ai été vraiment
surpris par le nombre de personnes qui parlent encore le français.
Français appris soit de génération en génération avec des mots
espagnols entre les phrases (un peu l’équivalent de ce que fait le
français avec les mots anglais dans son vocabulaire) ou appris à
l’école car le français a été enseigné pendant très longtemps
dans les écoles du pays comme seconde langue optionnelle.
Aujourd'hui comme partout, tous les jeunes veulent parler anglais.
Toutefois, si vous pensez qu'un jeune Uruguayen est bilingue espagnol-anglais comme les pays nordiques avec l’anglais, vous pouvez oublier cela. Ils sont des pipes comme les français car pour trouver un magasin où la personne sera bilingue dans le centre-ville se révélera être un vrai parcours du combattant. Pas facile du tout mais je suis tombé une fois sur une jeune fille qui voulait absolument que je lui parle en anglais car elle apprenait des mots nouveaux, ce qui m'a fait rudement plaisir! Elle travaillait pour le bureau de tourisme! Pareil pour des gens qui voulaient rafraîchir leur français.
Toutefois, si vous pensez qu'un jeune Uruguayen est bilingue espagnol-anglais comme les pays nordiques avec l’anglais, vous pouvez oublier cela. Ils sont des pipes comme les français car pour trouver un magasin où la personne sera bilingue dans le centre-ville se révélera être un vrai parcours du combattant. Pas facile du tout mais je suis tombé une fois sur une jeune fille qui voulait absolument que je lui parle en anglais car elle apprenait des mots nouveaux, ce qui m'a fait rudement plaisir! Elle travaillait pour le bureau de tourisme! Pareil pour des gens qui voulaient rafraîchir leur français.
Au boulot, l'Uruguayen est
une personne qui travaille à son rythme, c'est à dire de ne pas
trop le ou la bousculer. Cela ne veut pas dire que la personne est
incompétente mais il faudra sûrement s'y reprendre à plusieurs fois
pour lui expliquer ce que l'on veut ou ce que l'on cherche. Trouver une personne de confiance n'est pas facile aussi donc généralement, si vous cherchez un plombier ou un électricien par
exemple, demandez à votre cercle d'amis une référence afin
d’éviter de mauvaise surprise.
Malheureusement , la crème de la crème de la mentalité paresseuse se trouve parmi l’armée des fonctionnaires et des banquiers qui donnent le moins d'effort possible mais qui sont mieux payés que la majorité de la population.
Par contre, il faut reconnaître que l'Uruguayen en général est accueillant et
serviable. Il n’hésitera pas à vous inviter à sa table si la
chimie marche. Maintenant si vous vous posez la question s'ils ont
tous le sourire car ils habitent dans un pays chaud du sud,
détrompez-vous car je trouve les Brésiliens ou même les Cubains
deux fois plus souriants que les Uruguayens.
L'Uruguayen est
conservateur et vit dans une société, qui sur certains points est
très conservatrice. Ils détestent que les choses le bousculent trop
vite et va mettre des plombes à faire un changement même si c'est
exigé. Ceci se reflètent, par exemple, dans les lois qui sont
votées par le gouvernement mais qui seront appliquées des années
plus tard ou qui ne seront jamais totalement appliquées. Il y a une
phrase populaire qui dit ''es lo que hay'' qui pourrait être
traduite par ''c'est ce qu'il y a/c'est comme cela/c'est ce qui
existe'' ce qui veut dire en gros ''ne te plains pas et fais avec!''.
Si quelque chose est incorrect, on ne dira pas ''changeons le'' mais
plutôt ''es lo que hay'' ce qui explique beaucoup de chose dans
beaucoup de cas! Le paradoxe est que certaines choses comme le plan
Ceibal (un ordinateur pour chaque enfant) ou les services de santé
(article partie 1 et 2) se trouvent au top et pourraient même donner
des leçons à des pays ''civilisés''.
La prise de risque dans
l’économie entrepreneuriale n'est pas vraiment encouragée malgré
les discours positifs du gouvernement. Il y a plutôt une mentalité
pessimiste quand aux efforts pour monter une affaire ou une activité
et si cela marche, on dira qu'il y a des combines par-dessous. C'est
un peu la mentalité actuelle dans les affaires. On trouvera quand
même quelques succès mais ce n'est pas vraiment publicisé.
L'Uruguayen s'habille très
relax et cool. Il se fout un peu de la mode et de toute façon, les
grandes marques de ce monde ne sont pas présentent dans le pays
(sauf quelques unes sur Punta del Este pour les argentins). De toute
façon, il fait beau pas mal de jours par année donc ils s'habillent
''casual''. Vous verrez très rarement des filles avec des bijoux
style collier de perles ou autres dans la rue car c'est mieux de ne
pas en porter question sécurité. De toute façon, ils prennent cela
relaxe. Je trouve que les mecs s'habillent un peu mieux que les
filles.
On ne trouve pas de pantalons jeans style ''sac à merde'' comme nos merdeux de banlieues et j’espère que cette soit disant mode n'arrivera jamais en Uruguay. Un seul truc qui me tracasse est l'uniforme que beaucoup de filles portent pour certaines compagnies (banques, boites de crédits, assurances) qui ne les avantagent pas vraiment car on a l'impression que ces uniformes sortent des placards à mites des années 1970. Disco quand tu nous prends!!
Ils seraient temps qu'ils se mettent à la mode et qu'ils appellent Karl Lagerfeld. L'autre truc qui m’exaspère est que pour chaque manifestation quelconque comme un événement, on exhibe toujours de jeunes filles dans des uniformes vachement moulants. Ça fera bondir sans doute des féministes mais bon j'avoue que je me suis retrouvé avec un strabisme assez reçurent à force de regarder ces jeunes filles. Voici un des exemples ci-dessous...curieux de savoir combien de fois cette photo va être téléchargée ;)
On ne trouve pas de pantalons jeans style ''sac à merde'' comme nos merdeux de banlieues et j’espère que cette soit disant mode n'arrivera jamais en Uruguay. Un seul truc qui me tracasse est l'uniforme que beaucoup de filles portent pour certaines compagnies (banques, boites de crédits, assurances) qui ne les avantagent pas vraiment car on a l'impression que ces uniformes sortent des placards à mites des années 1970. Disco quand tu nous prends!!
Ils seraient temps qu'ils se mettent à la mode et qu'ils appellent Karl Lagerfeld. L'autre truc qui m’exaspère est que pour chaque manifestation quelconque comme un événement, on exhibe toujours de jeunes filles dans des uniformes vachement moulants. Ça fera bondir sans doute des féministes mais bon j'avoue que je me suis retrouvé avec un strabisme assez reçurent à force de regarder ces jeunes filles. Voici un des exemples ci-dessous...curieux de savoir combien de fois cette photo va être téléchargée ;)
En venant de Toronto, ville ô combien multi-ethnique, certaines choses m'ont surpris comme dans la
société uruguayenne, vous ne croiserez presque jamais un couple
''blanc-noir'' par exemple. J'ai croisé un
seul fois un couple ethnique dans la rue ce qui m'avait pas mal
agréablement surpris. Pareil dans la fonction publique ou vous
verrez rarement un métis ou un descendant africain travailler parmi
les fonctionnaires ''blancs''. Les seuls endroits où vous verrez des
gens provenant des différentes classes ethniques seront dans les services de la police, des
pompiers ou les militaires. Ailleurs dans la fonction publique: Niet!
Comme j'ai précédemment
dit, l'Uruguayen est accueillant mais jusqu’à un certain point mais il n'aime pas trop se faire
envahir par les ''étrangers'' donc les minorités ethniques sont presque inexistantes aujourd'hui à part des communautés, bien sûr, de chinoises, de péruviens ou de colombiens. C'est
vrai qu'en se promenant dans les rues de Montevideo, vous croiserez
rarement un Hindou ou un Philippin mais je peux vous dire que cela existe! Si vous en voyez un, vous le prendrez en photo pour l'immortaliser. Je sais que certaines
personnes vont se dire qu'ils ont raison mais bon, nous vivons dans
un monde continuellement en mode changement.
Défilé de l’école de police de Montevideo |
Voila un petit portrait des uruguayens ce qui ne vous empêche pas d'y venir faire un tour car vous aimerez à coup sûr!
D'autres photos de cette societe
Garde à vous les filles! |
Les célèbres Gauchos des plaines |
Mon ami Alfredo!!!! Trognon, n'est-ce pas? |
Groupe de danse du nord du pays |
Filles du département de Tacuarembó |
De jolies castagnettes d'Uruguay et non d'Espagne |
J'ai trouvé une Ninja qui faisait une superbe pose pour moi! |
M. Banane et Mme. Orange |
Bonjour
RépondreSupprimertoujours pertinents les commentaires.
Belles photos aussi.
Attention M. Banane de la derniere photo c est M. Citron ! Photo prise surement lors d une manifestation pour promouvoir la production des citriques du pays.