vendredi 30 décembre 2011

Interlude: Pubs Lipton Tea en Uruguay

Bon, je ne suis pas sponsorisé par cette marque de thé mais voici des publicités de Lipton Tea dont deux nouvelles pubs (la 1 et 2) qui ont été tournées en grande partie dans les rues de Montevideo et Piriápolis.


Dans les pubs, on reconnaîtra l'acteur Hugh Jackman (j'entends déjà les cris d'hystérie des jeunes et moins jeunes) qui est le personnage central car il est le porte-étendard de Lipton Tea.

On démarre la pub 1 sur la plage de Piriápolis avec sa plage puis on aperçoit @0:36s l'énorme Argentina Hotel et ensuite on danse sur la Rambla de Los Argentinos.

@0:47s: On change de décors et on se retrouve à Montevideo. Vous reconnaîtrez en premier la Plaza Independencia puis la Puerta de la Ciudadela. On aperçoit même la rue Sarandí...
@1:11min (avec le marchand de fruit): Nous nous retrouvons sur la Place Zabala proche du Palacio Taranco
@1:17min: Proche de la plage Ramirez et la Rambla Pte Wilson (proche de la rue Julio Maria Sosa)
A partir de @1:19min, je ne suis pas sûr mais la fin n'est pas en Uruguay donc on pourrait être soit au Brésil ou soit en Argentine

mercredi 28 décembre 2011

Barrio: Villa Muñóz

Villa Muñóz est un quartier qui se trouve au nord du Palacio Legislativo. Ce barrio (quartier) inclut les petits quartiers de Reus et Goes. Il est entouré des barrios de La Aguada et Reducto à l'ouest, La Figurita au nord, La Commercial à l'est et celui de Colón au sud. Ce quartier loge Reus al Norte, un petit district historique et pittoresque de maisons colorées.

Une des grandes avenues de ce quartier est l'Avenida Arenal Grande. Le quartier de Villa Muñóz a une importante communauté juive. On considère ce quartier comme le quartier juif de Montevideo. Mais, je n'ai rien vu de tangible qui me montrait que c’était réellement un ''quartier juif'' comme une ou des synagogues ou bien un centre hébraïque durant ma visite. Sûrement les patrons de ces magasins sont de religion juive mais pas plus.

Vous trouverez, sur cette avenue et ses rues perpendiculaires, des magasins les uns après les autres qui vous vendront des tonnes de fringues ''made in China'' à de bas prix. Vous trouverez de tout autant en prix qu'en qualité. Beaucoup de ces magasins sont des grossistes donc ne pas s’étonner à trouver tous les détaillants du pays et de la ville se ravitailler dans ce quartier. Au moins, vous savez d’où cela provient!

lundi 26 décembre 2011

Bouffe: L'Asado

A travers ce blog, je vous fais une présentation de l'Uruguay mais il ne faut pas omettre quelque chose de très important pour les uruguayens. Vous verrez cette importance dans la campagne si vous venez faire un tour ici: Des vaches et des vaches, rien que des vaches!

Pourquoi tant de vaches? Du lait bien sûr mais aussi de quoi faire de bons asados à longueur d’année, bien sur! L’asado est l’équivalent de notre barbecue, repas convivial s’il en est, généralement pris en famille ou entre amis n'importe où et n'importe quand !

Vous verrez en dehors des villes et des villages de vastes prairies sous le ciel austral ou broutent des troupeaux entiers de vaches. Des vaches de toutes les couleurs car on retrouve de nombreuses races dans le cheptel du pays : Hereford , Limousine, Aberdeen-Angus, Normande, Charolaise, Braford, Hollandaise, Fernandina, etc..

Le nombre d'habitants en Uruguay: 3.5 millions environ versus quasiment 11 millions de vaches! Ce cheptel fait de la Republica Oriental del Uruguay le pays où le nombre de têtes de bétail par habitant est le plus élevé au monde.

mercredi 21 décembre 2011

Les tutures allemandes

Après avoir fait un petit tour parmi les voitures anglaises, les Renault et les Peugeot, on continue notre tour du monde ''intra-uruguayen'' avec les tutures allemandes. Durant le début du XXe siècle, de nombreux allemands sont venus s'installer en Uruguay mais loin d’être aussi nombreux que les Français ou très très loin derrière les colonies italiennes ou  espagnoles.

Vous ne verrez pas énormément de voitures allemandes qui datent d'avant 1950. Par contre, après 1950, on peut en voir dans la rue et qui roulent encore mais elles sont difficiles à trouver. La marque la plus ancienne que l'on retrouve est Opel étant donné que cette marque était distribuée en Uruguay avant que celle-ci disparaisse au profit de Chevrolet. 

De toute façon, toutes les Chevrolet que vous voyez dans les rues de l'Uruguay ou même d’Amérique du sud proviennent des gammes allemandes ou sud-coréennes et non des USA (à part la Chevrolet Camaro qui est distribuée en quelques rares exemplaires dans le pays sûrement pour faire plaisir à quelques américains de Punta del Este qui ne peuvent se passer de leurs voitures).

vendredi 16 décembre 2011

Les maisons anti-déprimes

Une chose dont je ne me suis pas aperçu de suite mais seulement après un ou deux mois est la palette de différentes couleurs de bâtiments peints que l'on peut trouver dans les rues de certains quartiers de Montevideo ou bien à l’intérieur du pays. On a vraiment plaisir de se promener au gré des rues surtout sous un ciel bleu resplendissant et avec une bonne température. 

J'emploie le mot bâtiment mais cela peut être une maison (majorité des cas), une entreprise, un magasin ou bien des garderies d'enfants. J'adore voir ces couleurs pétantes car cela met de la vie dans la rue et tue le blanc, rouge brique et le gris qui sont employés la majorité du temps dans la construction.

En vous promenant dans les quartiers comme Parque Rodo, Palermo, El Prado, Barrio Sur et Barrio Reus (pour ces deux derniers, éviter de se promener le soir), on voit qu'on s'est défoulé dans les couleurs! Cela ne veut pas dire que tout le monde va peindre sa maison d'une couleur différente (car c'est quand même de l'entretien) mais chaque rue aura sa ou ses maisons colorées qui trancheront radicalement avec le reste des autre maisons.

mardi 13 décembre 2011

Tourisme: Piriápolis

 
La première station balnéaire d’été en Uruguay fut la ville de Piriápolis dans le département de Maldonado. Piriápolis est situé à environ 100 kilomètres de Montevideo et c'est facilement accessible en prenant l'autoroute ou bien les bus qui partent de la station de Tres Cruces de Montevideo. C'est une station au bord du fleuve Río de la Plata avec des plages qui s’étendent le long de la ville (Playas Grande, Los Angeles, San Francisco). Une version plus tranquille d'une station balnéaire que Punta del Este qui se trouve à environ 30 kilomètres de là. 

Histoire:
Il faut relié Piriápolis avec un personnage incontournable et très important en Uruguay du nom de Francisco Piria. Il est né à Montevideo le 21 août 1847 de parents provenant de Gênes. Tout petit, il fut envoyé en Italie et fut élevé par son oncle. Il reviendra en Uruguay à l’âge de 16 ans. Quelques années plus tard, il commencera à vendre des lots et des terrains dans Montevideo et ailleurs dans le pays. Une activité dans laquelle, il bâtira sa fortune. Francisco Piria fut un urbaniste qualifié, homme d'affaire très important, immensément riche et sera aussi un très bon alchimiste.

mercredi 7 décembre 2011

Montevideo d'antan: Plaza Independencia

La ville de Montevideo, durant son époque coloniale, était entourée de murailles avec de monumentales portes d’entrées. Cette forteresse était la Ciudadela. Suite à l'indépendance du pays, on commencera la démolition emblématique de toutes les fortifications de la ville coloniale afin d'agrandir la ville.

En 1837, Carlo Zucchi créera et dessinera pour la première fois la Plaza Independencia (Place de l'Indépendance) suite à l'agrandissement de la ville vers le nord. Il s'inspirera des travaux de ses maîtres Charles Percier et Pierre-François-Léonard Fontaine, architectes français pour dessiner la place sur une base de néoclassicisme français. 

Le projet sera, en définitive, modifié en 1860 par Bernardo Poncini. On trouve la maison du Gouvernement (Casa de Gobierno) construit en 1873  sur cette Place de l’Indépendance.

Entre 1896 et 1906 s'élevait à son centre la statue de Joaquín Suárez mais celle-ci fut déplacée par décision du président José Batlle y Ordóñez.

dimanche 4 décembre 2011

Monument: Edificio San Felipe y Santiago

Une chose remarquable à Montevideo est que vous trouverez au gré de vos pas des édifices qui représentent à peu près toutes les tendances architecturales qui ont traversé les différentes époques du XIXe ou XXe siècle. Je compare cela à un gros livre d'architecture où on tourne les pages à chaque coin de rue car vous trouverez un style diffèrent à chaque coin de rue.

Un des styles que l'on retrouve fréquemment dans les rues de la ville est le style Art déco qui est très bien représenté aussi bien en édifices qu'en maisons. Je reste bouche bée devant ce style car c'est celui que je préfère. 

Imaginez l’époque...nous parlons des années 1920-1935, avec des architectes qui osaient dessiner un nouveau style (assez révolutionnaire en ce temps) et radicalement diffèrent de ce qui se faisait avant! Quelle était la réaction des gens de la rue en voyant ce nouveau style à cette époque (autant dans l'architecture que le design)? Cela devait sûrement les rebuter en criant au scandale...et pourtant aujourd'hui, l'Art déco est élevé au rang d'un style superbe et fantastique.

jeudi 1 décembre 2011

Peinture: Pedro Figari

Mon coup de cœur est cette fois-ci pour un peintre uruguayen: Pedro Figari. J'avoue que je ne connaissais pas ce peintre jusqu’à ce que je visite son (petit) musée qui se trouve dans la Ciuadad Vieja (vieille ville) proche de la Plaza Matriz.

Pedro Figari est né le 29 juin 1861 à Montevideo. Il est le fils de Juan Figari de Lazaro et Paula Solari, immigrants provenant d'Italie. Il sera tour à tour peintre, écrivain, avocat et politicien. Bien qu'il ait montré un intérêt dans l'art pendant sa jeune enfance, la plupart de sa vie a été consacrée à la pratique du droit comme avocat.

En 1885, il reçoit son diplôme en droit. Son poste comme avocat de la défense afin de défendre la population pauvre le fera réfléchir à beaucoup de questions sociales qui ont très probablement influencé son art plus tard. Il sera considéré comme un peintre moderniste qui peindra les aspects quotidiens de vie dans son travail. Entre-temps, il luttera pour l'abolition de la mort.

samedi 26 novembre 2011

Patrimoine: Ambassade du Brésil

Comme promis dans mon article sur l'architecte Camille Gardelle (voir ici), nous avons pu finalement visiter l'Ambassade du Brésil durant le Día del Patrimonio (mois d'octobre de chaque année) et un seul mot nous vient à la bouche: superbe! Cette maison est un véritable bijou et il faut reconnaître que le bâtiment ainsi que les jardins sont très bien entretenus par les autorités brésiliennes.

Malheureusement pour ceux qui veulent la visiter, l'ambassade n'est ouverte qu'un jour par année et ce, seulement pour le jour du patrimoine. Donc, il faut viser juste pour la visite!

L'ambassade du Brésil est aussi connue sous le nom de Palacio Pietracaprina et se trouve aux intersections du boulevard Général Artigas et Avenue Rivera.

Au début du XXe siècle, M. Roberto Pietracaprina chargea Camille Gardelle du projet de construction de sa future demeure. Le projet (maison et jardin) fut complété durant l’année 1913. Le Palacio Pietracaprina possède des caractéristiques particulières si bien qu'il est considéré par les spécialistes comme l'un des meilleurs exemples de l'architecture française du commencement du siècle dans Montevideo ainsi qu'un grand intérêt pour le patrimoine culturel et historique de la ville.

mercredi 23 novembre 2011

Écrivain: Jules Laforgue

Jules Laforgue est né le 16 août 1860 à Montevideo. Son père, Charles-Benoit Laforgue, d'origine tarbaise était instituteur puis devint employé de banque. Sa mère, née Pauline Lacollay (d'origine havraise) était la fille d'un fabriquant de chaussure. La famille Laforgue avait émigré en Uruguay en espérant faire fortune.

Jules laforgue est le deuxième de onze enfants. À l’âge de six ans (1866), il vient en France avec sa mère, dans la ville de Tarbes d’où est originaire son père. En 1867, sa mère repart en Uruguay et laissera Jules et son frère aîné qui seront confiés à des cousins. Durant les années entre 1869 et 1875, il sera pensionnaire au lycée de Tarbes.

En 1875, la famille Laforgue rentre définitivement en France. En Octobre 1876, il part vivre avec sa famille à Paris. Sa mère meurt en 1877 à l’âge de 38 ans en mettant au monde un douzième enfant qui ne lui survivra pas. Jules n'a que 17 ans à ce moment là. Son père retournera à Tarbes (maladie) alors que Jules restera sur Paris avec une de ses sœurs afin de poursuivre ses études. Il échoue au baccalauréat de philosophie trois fois. Il se tournera alors vers la littérature et la lecture des poètes et des philosophes. En même temps, il mènera une vie difficile.

Le 1er août 1878, l'unique numéro de la revue Toulousaine, L'enfer, publie sous le pseudonyme d’Ouraphle, le premier poème connu de Laforgue, intitulé ''La chanson des morts''. En août et septembre, sous son nom, Laforgue publie trois autres poésies dans La Guêpe (Toulouse).

lundi 21 novembre 2011

Tourisme: Laguna de Rocha

La Laguna de Rocha est située dans le département de Rocha près de la ville de Rocha (comme cela, on ne risque pas se tromper!). La ville de Rocha se trouve à 210 kilomètres de Montevideo en allant vers Chuy (frontière avec le Brésil).


La Laguna de Rocha a deux entrées: une sur la route 9 juste avant la ville de Rocha et une autre sur la route 15 quelques kilomètres avant la station balnéaire de La Paloma. La lagune est indiquée avec des panneaux donc on ne risque pas de louper les intersections mais attention dans les deux cas pour celui qui prend plus soin de sa voiture que de sa femme: les chemins ne sont pas goudronnés donc un mélange de terre et de pierre mais parfaitement carrossable.

La Laguna de Rocha est une vaste étendue d'eau de petite profondeur séparée de la mer par une barrière sablonneuse qui se fait ou défait au grès du vent et des houles provenant de l’océan atlantique. Cette lagune possède le statut de Réserve de la Biosphère par l'UNESCO et réserve naturelle depuis le 18 février 2010 par le gouvernement du pays.

vendredi 18 novembre 2011

Architecte: Alfred Massüe

Pierre Paul Alfred Massüe (Alfredo Massué en espagnol) est né à Paris en 1860 et décédera à Barcelone en 1923. Il arrivera en Amérique du sud en 1884 sur Montevideo et travaillera principalement dans la zone du Rio de la Plata, c'est-à-dire entre Buenos Aires et Montevideo. 

Architecte de style art nouveau et éclectisme, il laissera une empreinte importante dans ces deux villes avec de fabuleux bâtiments ou maisons. En 1886, il se mariera avec Dolores Mernies dans la ville de Mercedes (département de Soriano en Uruguay).

Dans le département de Soriano (Uruguay), il réalisera la Capilla de las Hermanas del Huerto (chapelle des sœurs du Verger), un théâtre ainsi qu'un pont au-dessus de la rivière Daca.

mercredi 16 novembre 2011

Les transports en commun

Quand vous vous promènerez dans les rues de Montevideo, vous serez abasourdis par le nombre incalculable de différentes compagnies de transport en commun arborant des couleurs différentes mais regroupées dans la STM (Sistema de Transporte Metropolitano). Il n'existe pas de tramway ou de métro même si on a commencé à parler d'un tram. Mais entre ce qui est dit et ce qui est fait, on peux attendre une éternité comme on dit.

Il faut reconnaître que les compagnies ont fait pas mal d'effort depuis 4 ou 5 ans avec le renouvellement  des flottes de bus. On voit de moins en moins de nuage noir au démarrage des bus car ils se sont mis aux normes équivalentes européennes de pollution (Euro 5).  J'ai quand même vu une nette amélioration entre mon premier voyage en 2008 et aujourd'hui.

La plupart des bus utilisés dans les transports en commun sont fabriqués surtout au Brésil (marques inconnues en Europe ou en Amérique du nord). Aussi modernes que tout autre pays. Depuis 1ou 2 ans, les chintocs arrivent en force avec leurs bus (Yutong, FAW) car moins chers. Quand vous monterez dans ces bus, vous vous apercevrez que les boites de vitesse sont manuelles! Oui, les chauffeurs passent les vitesses. Actuellement, à peu près seulement  25% du parc est avec des boites automatiques.

Évidemment, plus le chauffeur a de l’expérience, moins vous ressentirez le passage des vitesses encore que... Attention au freinage aussi car si vous voulez évitez de voir imprimé en 3D le cellulaire de votre voisin/e, il est préférable de se tenir. Les femmes conductrices ont tendance à plus ménager la clientèle de leurs bus mais bon...elles ne sont pas encore beaucoup.

mardi 15 novembre 2011

Ze photo rigolote

Pas besoin d'explication dans le nom de cet institut car tout est dit en 4 lettres ;)....


Ci-dessous, on vous offre quand même le choix de suivre deux cours distincts: Soit les cours techniques ce qui englobent communément l'apprentissage du style Karma-sutra sur un lit simple ou Pirouette-double salto sur un lit à ressort doublé d'un soupçon de SM ou soit les cours de commercial afin de démarcher la clientèle pour suivre les cours techniques!


Hasta Luego

jeudi 10 novembre 2011

Incident diplomatique URY/FR – Prise 2

Bon, on continue notre tour d'horizon suite à la bourde de notre Président devant le G20 en disant que l'Uruguay est un paradis fiscal (parmi d'autres pays), que les jours sont comptés pour ces pays et que l'on devrait les exclure de la communauté internationale. Comme expliqué dans mon article ''Incident diplomatique URY/FR – Prise 1'', je vous ai fait un sommaire de ce qui s'est passé ici jusqu’à date. Je ne vous dis pas le bourdonnement politique! Ce qui a fait sauter les plombs du président José Mujica, ce n'est pas vraiment le contenu du discours mais les menaces. Ça, il a vraiment eu en travers de la gorge.

Je maintiens toujours que l'Uruguay fut un paradis fiscal jusqu'en 2009 et suite à ce classement peu reluisant, le pays a passé des lois afin de résoudre ce problème.

D'accord, les lois ne passent pas du jour au lendemain car toutes lois prennent des plombes à être mises en place dans ce pays mais il faut reconnaître que cela avance petit à petit. Des pays signent des accords d’échange d'information financière ou de données fiscales (comme l'a fait la France avec ce pays) ou bien éviter la double taxation entre les pays. L'Uruguay n'est plus sur la liste noire mais se trouve toujours sur la liste grise, ce qui veut dire que le pays coopère mais n'a pas ''substantiellement'' mis en œuvre toute sa coopération encore puisqu'il faut un minimum de 12 accords en place avec d'autres pays.

lundi 7 novembre 2011

Incident diplomatique URY/FR - Prise 1

Bon, la France est à l'honneur actuellement en Uruguay depuis quelques jours suite à une bourde de notre cher Président. Généralement, je ne parle pas de politique car c'est un sujet qui ne m'a jamais intéressé et je déteste la majorité des politiciens de tout bord. La plupart sont des opportunistes, égoïstes car ils pensent qu'à eux et n'ont absolument rien à foutre de la population qui les éluent démocratiquement. On m'avait toujours appris à l’école que le politicien devait servir la population....disons qu'ils ont zappé cela!

Après, ils pleurent tous en disant que la majorité de la jeunesse ne s’intéresse pas à eux et que la population qui ne vote pas sont des ''hors-la loi'', des ''bons à rien'', des fainéants, etc. Mais non, messieurs les politiciens, c'est qu'ils n'ont pas envie de voter pour des incapables qui foutent le pays dans le trou et qui demandent à la population (surtout la classe moyenne) de financer leurs conneries. Imaginez si on devait supprimer toutes leurs primes, leurs retraites dorées, leurs chauffeurs, leurs avantages ici et là, leurs voitures de service, leurs appartements financé sur les impôts des français, etc...mais on résoudrait presque notre déficit ! Bon, je me calme et je reviens à l'Uruguay.

Donc notre Président a fait une déclaration durant le G20 et devant les leaders mondiaux (USA, Allemagne, GB, Brésil, etc) comme quoi certains pays étaient des paradis fiscaux incluant l'Uruguay et que ''leurs jours sont comptés et qu'on devrait les exclure de la communauté internationale''. Je ne vous dis pas le scandale que cela a fait dans la classe politique du pays. Même le Président José Mujica (actuel Président de l'Uruguay), qui est d'habitude calme, a pété les plombs en entendant cela!

dimanche 6 novembre 2011

Monument: Palacio Uriarte y Heber

Le Palacio Uriarte y Heber fut construit entre 1896 et 1897 par l'architecte parisien Alfred Massüe. Alfred Massüe fut un architecte qui laissera énormément de monuments sur Buenos Aires durant ses 30 années dans cette ville. Pour plus de renseignement, voir la section ''Architecte'' à votre droite et l'article sur Alfred Massüe.

Ce Palacio se trouve aux intersections de l'Avenida 18 de Julio et la calle Julio Herrera y Obes donc en plein centre-ville. On ne peut le rater à moins de vous être arrêté dans une brasserie pour boire un cerveza juste avant.

A l'origine, la maison devait être construite pour l'entrepreneur Emilio Boix y Merino mais la propriétaire originale de cet édifice fut Margarita Uriarte de Heber.

Madame Uriarte de Heber était la veuve de M. Alberto Heber Jackson et se remaria en deuxième noce avec Dr. Luis Alberto de Herrera (1873-1959), une figure éminente de la politique nationale uruguayenne.

Selon le goût prévalant en Uruguay vers la fin du XIXe siècle, le Palacio a un style éclectique, tout en ayant une prédominance française (renaissance et néo-classique) mélangée d'un soupçon d'influence italienne. On peut admirer de magnifiques plafonds, boiseries et peintures ainsi que de belles mansardes. Le toit est composé de tourelles avec de beaux toits en ardoise. 

vendredi 4 novembre 2011

La conduite en Uruguay

Pendant vos premiers mois sur Montevideo et/ou en Uruguay (ou bien, si vous êtes seulement de passage pour quelques jours ou quelques semaines), vous allez avoir l'impression d'avoir manqué plusieurs chapitres de vos leçons de conduite. Tout en conduisant épisodiquement, je me suis rendu compte que quelque part en chemin, j'en ai manqué un certain nombre. Permettez-moi de vous expliquer les trucs de tous les jours ainsi que les règles ''non écrites'' de la conduite de nos amis uruguayens avec l'espoir que ceci ne soit pas juste un geste de fierté de ma part avant ma chute finale un de ces jours ;)

La plupart des intersections de la ville (ainsi que de nombreuses autres à travers les villages ou les routes de campagne de ce pays) n'ont aucun panneaux. La règle de sécurité est ceci : considérez qu'une intersection est un endroit où il faut céder le passage à 4 voies. Évitez la tentation de vous dire dans votre tête que puisque vous êtes sur la rue principale et la plus grande, les autres voitures s'arrêteront pour vous. Les taxis et les bus sont les seuls qui peuvent y échapper! Voici...tout est dit en cinq mots: aucun panneau...cédez le passage!

Si vous avez un panneau ''cédez le passage'', dites-vous bien qu'il est probable que pas mal de gens avant vous ont souffert énormément à cette intersection. Prenez en considération que le panneau de céder le passage signifie "cédez avec insistance".

mercredi 2 novembre 2011

Coup de coeur: Elli Medeiros

Alors, petite présentation d'une chanteuse que l'on voit assez souvent sur nos écrans de télévisions en France mais qui est en fait, d'Uruguay. Le nom de cette artiste? Elli Medeiros!

Évidemment pour les jeunes générations, peut-être que ce nom ne vous dit absolument rien mais si vous suivez le cinéma, la chanson assez régulièrement ou si vous êtes un fan des années 80 comme moi, vous pouvez mettre un nom sur ce visage.

Présentation : 
Elli Medeiros est née à Montevideo le 18 janvier 1956. Elle est la fille d'une actrice uruguayenne, Mirtha Medeiros et d'un père qui quittera rapidement le foyer familial. A 9 ans, Elli et sa mère décide de quitter l’Uruguay et prennent la destination de l'Argentine. Finalement, à 14 ans, elles arrivent sur Paris où elle s'inscrit à l’École des Arts Appliqués mais qu'elle abandonnera en cours de route. La raison de cet abandon (et non un échec) sera le début de sa carrière musicale dans un groupe, les Stinky Toys avec comme compagnon, un certain Jacno. Elli Medeiros et Jacno deviendront un duo techno-pop dans les années 1980.

dimanche 30 octobre 2011

Montevideo d'Antan: L'Hotel Nacional

Cet édifice monumental a été dessiné par l'architecte Juan Tosi mais construit sur l'initiative d'Emilio Reus avec l'apport de capitaux de la ''Banco Constructor Sudamericano''. Dans l'optique d'Emilio Reus et des autorités de cette époque là, Montevideo devait avoir aussi son hôtel monumental comme toutes les grandes capitales de l'Europe.

La construction de cet hôtel fut commencé en 1888 et se trouvait en face du "Gran establecimiento Balneario'' (grand établissement balnéaire) aujourd'hui disparu. Cet établissement avait été construit en 1888 pour donner à la ville un beau lieux de récréation.
Cet établissement avait deux piscines de 60 mètres de longueur alimentées par eau de mer pompée par des machines couvertes par de grandes lucarnes en verre. On trouvait un département d'hydrothérapie médicinale, des douches froides et chaudes, des services de salon de coiffure et tables de toilette pour les dames. Des grottes et des cascades, dans lesquelles on pouvait glisser, complétaient la décoration magnifique de cet établissement balnéaire pour la distraction des habitants de Montevideo "chic" ainsi que l'aristocratie de Buenos Aires.

L'Hotel Nacional fut inauguré en grande pompe en 1890 malgré la crise financière dans laquelle le pays se trouvait à ce moment là même si celui-ci n’était pas totalement terminé. La fin des travaux sera suspendue ce qui entraînera un projet qui ne sera jamais vraiment réalisé à 100%.

jeudi 27 octobre 2011

Les tutures anglaises

On continue notre tour du monde ''intra-uruguayen'' avec les tutures anglaises. Pendant longtemps, les anglais ont eu une influence assez forte sur les affaires autant politiques que commerciales dans le pays. De plus, une immigration importante (mais pas aussi grande que les italiens ou les espagnols) en fera une tête de pont vers l’Amérique du sud.

A cause de ce commerce, vous verrez un tas de voiture anglaises qui roulent encore dans la ville ou sur les routes des campagnes. Je suis certain qu'il y avait trois fois plus de voitures anglaises que d'anglais dans le pays car on connaît le degrés de commerce de nos amis British dans le monde ;)

Voici quelques voitures anglaises de différentes époques prises dans les rues Montevideo ou ailleurs. Certaines ne sont pas dans un état fantastique mais il faut réaliser que ce sont des voitures utilisées quotidiennement depuis des dizaines d’années.

Certaines marques vous diront quelque chose alors que d'autres vous seront peut-être totalement inconnu étant donné qu'elles n'existent plus de nos jours. Je n'ai pas mis des voitures comme les Mini car ce sont des voitures qu'on voit régulièrement chez nous.

lundi 24 octobre 2011

Les fabuleux puits de lumière de Montevideo

Une chose remarquable depuis que j’écume Montevideo est la richesse des maisons ou d’édifices avec des puits de lumière ou vasistas! J’étais loin de me douter de pouvoir trouver autant de puits de lumière faits de vitraux dans autant de maisons. Absolument incroyable!

Bien sur, je suis loin d'avoir découvert la moitié de ce patrimoine car la plupart de ces merveilles se trouvent dans des maisons privées ou dans des édifices non accessibles au public sauf durant le ''Día del Patrimonio'' (ou jour du patrimoine) pour certains.

Je pense que je dois avoir aussi une tête qui doit inspirer confiance car jusqu’à date, j'ai toujours, plus ou moins, réussi à prendre des photos de ces merveilles architecturales (bien sur avec l'aide de ma dulcinée, ça marche encore mieux!). Il faut oser, c'est tout ;)

Autant dans les maisons privées, on voit que ces beautés font la fierté de leurs propriétaires, autant dans les édifices publics, les gens s'en foutent un peu. Maintenant, peux-t-on trouver ces merveilles partout dans la ville? Non. Généralement, ces merveilles se trouvent dans certains quartiers de la ville et la plupart de ces maisons ont été construites par des architectes d'origine italienne. La plupart de ces puits de lumière ont été construits fin XIXe siècle, début XXe siècle dans Montevideo. Plus la personne était aisée, plus le puits de lumière reflétait cette richesse dans le detail, la grandeur et la beauté de celui-ci.

vendredi 21 octobre 2011

Monument: Palacio Municipal

Sous le nom de Palacio Municipal, on ne trouvera pas un palace mais bien la mairie de Montevideo (on aime bien appeler pas mal de monuments importants de la ville avec ''Palacio''). Beaucoup de personne s'extasie devant ce monument mais personnellement, je le trouve d'une laideur extrême. Il ressemble terriblement à l'architecture post-soviétique des années stalinienne de 1930 à moins que ce soit les soviétiques qui ont copié sur celui de Montevideo!

Le Palacio Municipal est le siège de l'Intendancia Municipal de Montevideo (IMM), organisme chargé du gouvernement local de la ville de Montevideo. Le Palacio Municipal se trouve sur l'Avenida 18 de Julio.

Histoire:
Le terrain actuel a appartenu à la fin du XVIIIe siècle à José Andrés Lamas Bermúdez, qui a vécu avec sa famille jusqu'à sa mort en 1805. Les terres furent abandonnées jusqu'en 1818. A cette date, on fera don de ces terres au prêtre portugais Manuel Salinas, en charge de l'Église de Cordón. En 1825, Salinas vendra les terrains à l'Anglais John Hall et trois ans plus tard, celui-ci les vendra à une commission de résidents britanniques afin d'installer un cimetière exclusif pour la collectivité anglaise. Il a été habilité en 1837 et a fonctionné jusqu'en 1873.

mardi 18 octobre 2011

Architecte: Joseph Paul Carré

Joseph Paul Adrien Carré est né le 18 mars 1870 dans la ville de Montmorillon. Son père était peintre et il décidera de faire des études d'architecte à l’école des Beaux-Arts de Paris. Il fut l’élève de Jean-Louis Pascal. Il interviendra pour l'Exposition Universelle de Paris en 1900.

En 1907, le doyen de la Faculté de Mathématiques de Montevideo, Eduardo García de Zúñiga, décide d'engager un enseignant étranger afin de moderniser l'enseignement de l'architecture. Suite à l’élection du conseil de la faculté, Joseph Carré sera l'heureux élu. Ainsi, il développera une nouvelle manière d'enseignement à la Faculté d'Architecture nationale de Montevideo jusqu'à sa mort. 

Mais durant les années d'enseignement, Joseph Carré dessinera quelques beaux édifices que l'on trouve toujours debout de nos jours. Il sera décoré de la légion d'honneur par l’état français en 1925. Il décédera le 2 mars 1941 à l’âge de 70 ans.

dimanche 16 octobre 2011

Interlude: Pub Forza Motorsport

Une amie m'a envoyé le lien de cette publicité qui a été tournée dans les rues de Montevideo. Bon, ce n'est pas exceptionnel d'avoir tourné une pub ici pour un grand nom ou une marque, mais pour celle-ci, j'ai assisté à quelques séances de tournage dans deux rues proche de la Ciudad Vieja (vieille ville) en tant que spectateur. Évidemment ce jour-là, on se caillait car nous étions en hiver et il y avait un vent à décorner les cocus.

Cette publicité a été tournée pour Monza Motorsport 4 (Xbox 360 de Microsoft) et la narration est du grand Jeremy Clarkson, leader de la non célèbre émission ''Top Gear'' de la BBC (the best TV in the world for me!). Malheureusement, je n'ai pas vu Jeremy Clarkson en personne car je lui aurais bien serré la main mais la voiture de la pub et son chauffeur étaient bien là!

J'ai pris des photos du chauffeur car j’étais certain que c’était un acteur très connu mais qui s'est révélé être, je pense, une erreur. Vous voyez que mon niveau de connaissance sur les acteurs/actrices, à part les plus connus, est assez....nul!. Je ne suis pas un adepte des potins de ces messieurs/dames.

Dans la réalité, je peux vous dire que le chauffeur n'y allait pas de main morte dans les dérapages contrôlés, les crissements des pneus, le bruit du moteur, les accélérations mais tout cela est caché par la musique dans la pub. Atmosphère électrisante et titanique dans les rues calmes, mais très calmes de la ville les dimanches...

jeudi 13 octobre 2011

Montevideo d'antan: Avenida 18 de Julio

Je tiens à signaler que j'ai puisé des images de la ville de Montevideo à droite et à gauche. Je me suis occupé de l'article mais c'est surtout pour vous montrer ce qu’était Montevideo à la fin du XIXe siècle et début- milieu XXe siècle. Comme on dit, ''y a pas photos!'' entre le Montevideo d’antan et aujourd'hui. Je suis tombé amoureux de ce Montevideo d'antan et je regrette qu'il n'existe plus comme avant.

Histoire
L'Avenida 18 de Julio (Avenue du 18 Juillet) est la principale avenue de Montevideo et dans laquelle on retrouve la majorité des édifices historiques les plus importants de la ville (Palacio Municipal, Palacio Díaz, Palacio Salvo, Edifice Cine Rex, Café Montevideo, Palacio Santos, etc.). Le long de cette avenue, on trouvera un nombre important de galeries marchandes, de cinémas et théâtres, de restaurants, des tonnes de magasins où on trouve vraiment de tout, etc. L'avenue, longue de 3 kilomètres, commence de la Plaza Independencia (limite de la vieille ville) jusqu'au Boulevard Artigas où est érigé l'obélisque. On trouve aussi un grand nombre de Plazas (places) le long de cette avenue comme ceux de Cagancha, Fabini, Los Treinta y Tres ou la Plaza Independencia. 

lundi 10 octobre 2011

Tradition: Les Gauchos - Prise 2

Voila la suite de la première partie de mon sujet sur les gauchos (voir Les Gauchos - Prise 1)

Donc comme je disais, les gauchos sont une pièce maîtresse du folklore uruguayen mais très importante dans la vie de tous les jours car ce sont eux qui conduisent, surveillent, gèrent les troupeaux de bovins ou de moutons dans les plaines. Si vous voulez les voir, c'est certain que vous en trouverez rarement dans Montevideo ou ses banlieues. J'en ai vu quelques-uns en ville mais je suis certain qu'ils n'avaient pas le choix de venir. Ce sont des gens qui fuient le bruit, la pollution, les ploucs et de tout ce que l'on peut trouver en ville. Mon expérience m'a démontré que ce sont des gens, peut-être ''rustique'' mais ô combien sympathiques en général. Ce sont de braves gens comme ceux de nos campagnes françaises.

Évidemment, si vous en voyez un ou plusieurs dans les plaines, pas besoin de les chasser pour les prendre en photos. Il suffit de demander! On n'est pas chez Disney World ici!

Statue à la gloire des gauchos sur l'Avenida 18 de Julio dans Montevideo

samedi 8 octobre 2011

Bouffe: Le Chivito

Une fois que l'on arrive en Uruguay, on entre dans un monde de carnivore car ici, on mange de la viande comme on boit du Coca au Canada! Mais, il faut avouer que la viande est d'une grande qualité du fait qu'elle n'est pas encore trop trafiquée comme dans beaucoup de pays industrialisés (eh oui! on parle de la rentabilité donc on peut tout se permettre...)

Le Chivito est, à mon goût, un sérieux concurrent du hamburger infâme de chez McDo. Ben oui, en Uruguay, on trouve l'arche jaune et rouge aussi car les enfants uruguayens sont comme ceux du Canada, de la France ou du monde entier: on va manger chez McDo car c'est cool et en plus, on vous donne des cadeaux ''Made in China" gratuit...enfin presque gratuit car vos parents doivent quand même payer votre combo pour avoir votre petite merde en plastoc!

Comme vous pouvez le voir, je ne suis pas un fanatique de McDo pour la bouffe tout en n’étant pas un anti-McDo car chaque personne a ses propres goûts.

jeudi 6 octobre 2011

Monument: Edificio Cine Rex

Le Rex est l'un des nombreux beaux édifices sur l'Avenida 18 de Julio de Montevideo. L’édifice fut construit par un autre prolifique architecte de Montevideo, Alfredo Jones Brown (né à Montevideo en 1876 et décédé en 1950) durant les années 1926 à 1928. 

Il est l'auteur de nombreuses autres réalisation dans Montevideo ou à l’extérieur de la ville comme la demeure de Francisco Piria à Piriápolis (1903), l'Institut Alfred Vázquez Acevedo (IAVA - 1909) et l'école Reducto sur la rue Vilardebó (1913).

Dans le cas de l’édifice Rex, il était considéré comme l'une des réalisations les plus modernes en son temps puisque le bâtiment présente des lignes épurées avec une décoration sobre.

A l'angle, l’édifice est achevé par un ''mirador'' circulaire, entouré de colonnes et couronné par une coupole couverte par des carreaux polychromes. Ce ''mirador'' était utilisé, à l’époque, par les commerçants qui habitaient cet édifice afin de voir l'arrivée des bateaux et de leurs marchandises au port de Montevideo.

lundi 3 octobre 2011

Tradition: Les Gauchos - Prise 1

En Uruguay, le gaucho est un personnage important du folklore national qui symbolise la liberté et l’individualité. Les représentations poétiques du gaucho le dépeignent comme un idéal de courage et d’indépendance. Mais au-delà de sa représentation dans la musique , la littérature et la peinture, ce personnage est un symbole important de la culture uruguayenne. Il jouera un rôle déterminant aussi dans la création du pays en s'engageant dans des batailles.

C'est l'homme de la campagne chargé de la conduite des troupeaux. Dans sa représentation stéréotypée , il est toujours accompagné de son cheval qui, outre un mode de transport, est l'un des rares biens matériels que l'on peut associer au mode de vie des gauchos. De nos jours, le cheval est toujours une pierre fondamentale des activités du gaucho dans les champs.

Le terme gaucho désigne (en Argentine, Paraguay, Uruguay et au sud du Brésil) le peuple de gardiens de troupeaux de la pampa sud-américaine. L’étymologie de ce terme aurait pour origine la langue Quechua ''huacchu'' (orphelin, solitaire) ou du Caló (gitan, bohémien espagnol) ''gacho'' (paysan). 

jeudi 29 septembre 2011

Bilan de 6 mois

Presque 8 mois que je suis parti de Toronto et du Canada pour aller à Montevideo afin de réaliser un rêve que j'avais dans la tête depuis un moment et ce, grâce à ma conjointe qui vient de ce petit pays. Comme je dis, le temps passe à une vitesse supersonique et on ne vit qu'une fois! Donc si vous pouvez, essayez de réaliser de ce qu'il y a de mieux pour vous car la vie, elle, elle ne vous attend pas!

Avec retard, voici le récapitulatif de 6 mois de folie, de découverte, de solitude au début, de calme, de danger, de joie, dans un nouvel environnement total (langue, mentalité, culture, bouffe, etc).

Petit bilan personnel, bien sûr, où je vous mets mes points positifs et négatifs concernant ce congé. Comme d’hab, j’essaye d’être le plus objectif possible.

On va commencer avec le négatif et on finira en beauté!

mardi 27 septembre 2011

Les tutures Renault

Comme j'ai déjà mentionné dans mon précédent topique des tutures Peugeot, l'Uruguay est un vrai musée à ciel ouvert. Donc, on voit de tout dans les rues ou sur les routes de campagne. Évidemment, toutes les voitures n'ont pas la chance d'avoir un propriétaire amoureux de la voiture car autant sont des collectionneurs avides alors que d'autres utilisent leur voiture dans la vie quotidienne. J'ai encore rencontré un amoureux de vieilles voitures ce samedi dans une des rues du quartier de Carrasco et on s'est tapé la causette pendant une bonne demi-heure. Ford de 1955 qu'il a retapé durant 2 ans. Je mettrais sa voiture dans mon sujet sur les tutures américaines.

J'ai remarqué jusqu’à date que Renault a une présence moins forte en terme de vieille voiture que Peugeot. Pourtant dans le temps, Renault avait de jolies voitures, ce qui de nous jours et à mon goût, n'est plus le cas actuellement.

Voici quelques photos de Renault prisent dans la rue. J'ai aussi joint certaines photos du petit, mais ô combien intéressant, musée du club automobile de l'Uruguay (voir mon article dans la section véhicules).

vendredi 23 septembre 2011

Montevideo d'antan: Ex-magasin Casa Soler

La première fois que j'ai vu cet édifice en 2007, je suis tombé en amour (une fois de plus) avec la passé de Montevideo. A cette époque, le bâtiment n’était pas dans un super état comme la peinture extérieure abîmée et les volets rouillés ce qui lui donnait un air d'abandon...c’était plus ou moins le cas! Heureusement, entre temps, le gouvernement a pris possession du rez-de-chaussé et d’étages afin de loger temporairement des fonctionnaires de la cour électorale (dépôts des urnes électorales). De ce fait, l’édifice a reçu un coup de jeunesse. 

Ce bâtiment a été inauguré en 1928 et fut construit par l’architecte Carlos Pérez Larrañaga pour la famille Soler. Dans la décennie des années 20, la famille Soler ne voulant pas rester derrière, paria sur l'avenir de la ville et décidèrent de construire un ''magasin-palais'' monumental proche de l'autre ''grand palais'' qui est le Palacio Legislativo (palais législatif). Ils décidèrent de construire un magasin de 3000 m2. Malheureusement, il existe peu de documentation sur cette famille ou les magasins eux-mêmes mais je peux confirmer qu'ils étaient d’origine espagnole.

mardi 20 septembre 2011

Coup de gueule : La pauvreté

J'ai dit que j'allais être franc dans mon blog en vous donnant l'heure juste du pays donc ceci inclut autant les côtés positifs dans mes ''coups de cœur'' que négatifs dans mes ''coups de gueule''. Donc, je vais faire un sujet un peu plus sérieux sur Montevideo et l'Uruguay en parlant de pauvreté. Oui, j'ai bien dit le mot pauvreté car elle existe bien et si vous ouvrez bien grand les yeux, vous la verrez assez fréquemment sauf qu'on va vous la cacher parce qu'on ne veut pas en parler. C'est tabou mais c'est la réalité!

Ce qui me sidère le plus quand je vois des revues spécialisées d'expatriation (surtout celles destinées aux retraités) ou des journalistes ''free-lance'', on s’aperçoit à les lire ou les entendre que tout est beau en Uruguay avec les belles plages, la pampa et ses Gauchos, un coût de vie pas cher du tout, les belles minettes bronzées sur la plage, etc. C'est en parti vrai mais ont-ils mis les pieds en Uruguay ou à Montevideo? Car de dire que tout est plus ou moins parfait en Uruguay n'est pas la vérité. On vous montre la belle vitrine du pays dans de belles brochures, de beaux reportages sur le pays (avec la belle chansonnette derrière qui vous met presque la larme à l’œil en disant que c'est tellement beau) mais on oublie de vous montrer l’arrière-boutique du pays. L'Uruguay est comme tous les autres pays!

samedi 17 septembre 2011

Monument: Edificio London Paris

L'Edificio London Paris a été construit en 1905 par l'architecte... il existe un débat à ce sujet car on ne sait pas si c'est l'architecte anglais John Adams (celui à l'origine de l’hôpital Britannique de Montevideo ou de la Salle Verdi) ou Julián Masquelez, un architecte uruguayen formé en Europe. À l'origine, le bâtiment fut construit et occupé par la compagnie d'assurance The Standard Life (compagnie d’assurance écossaise). Cet édifice fut, à cette époque, un des plus hauts bâtiments sur l'Avenida 18 de Julio. 

Par la suite, cet édifice sera transformé en un des grands magasins du grand Montevideo d'antan, le magasin ''London Paris'' en 1908. Le fondateur du magasin sera Pierre Casteres (ou Pedro Casterés en espagnol) né à Montevideo mais qui décédera en 1920 et le gérant Jean Pierre Tapie (Juan Pedro Tapié). L'administrateur du magasin sera Marcos J. Siri. Suite au décès de Pierre Casteres, Jeanne Grapinet (Juana Grapinet), sa veuve, sera impliquée dans la succession de son mari.

jeudi 15 septembre 2011

Architecte: Camille Gardelle

Camille Rémy Alexandre Gardelle est né le 31 juillet 1866 à Montauban (Tarn & Garonne). Il est le fils de Marie Camille Léopold Gardelle (qui fut aussi architecte pour la ville de Montauban) et de Marie Angélique Dupeyre.

Il étudia à la prestigieuse école des Beaux-Arts de Paris où il fut un élève de Charles-Louis Girault. Il sortit diplômé de l’école en 1899.


Camille Gardelle arrivera en Uruguay en 1910 et vivra vingt ans en Uruguay avant de repartir sur la France.





Il fut un des architectes qui laissera un grand nombre d'ouvrage assez extraordinaire à mes yeux dans Montevideo parmi lesquelles:

mardi 13 septembre 2011

Interlude : Musique indienne

Bon, je fais un petit interlude car depuis 3 ou 4 jours, j'ai la nostalgie de l'Inde...Et oui, en Uruguay, c'est très rare de trouver quelque chose relié à l'Inde comme un bon et vrai resto indien ou de bon films de Bollywood au cinéma ou de voir des hindous se promenaient dans la rue. C'est vrai qu'une fois que vous goûtez à cette culture, on ne peut plus s'en passer.

Ahhhh...qu'est-ce que je ne ferais pas pour manger maintenant un bon poulet Masala avec du riz basmati accompagné de pain Naan et avec un thé ''Chai'' devant un groupe de danse indienne! J'ai quand même eu la chance de manger du pain Naan fait maison par mes amis Walter et Stéphanie sur Montevideo. C'est peut-être eux qui m'ont donné la nostalgie :). On trouve bien du curry en poudre dans quelques supermarchés et une ou deux sauces mais à des prix extrêmement chers ce que vous fait dire que les prix sont piquants!

Mais en attendant de pouvoir me replonger dans la culture indienne un jour, je vais vous faire danser un peu avec les danses indiennes. Bon, oubliez les anciennes musiques indiennes typiques car ils se sont mis au diapason de la mondialité. On trouve des rythmes et des danses plus modernes et des sons qui se mélangent avec ceux de l'ouest. J'ai toujours adoré la musique indienne car ils sourient toujours, il y a de belles danses et danseuses, beaucoup de couleurs...ce qui change pas mal de la musique traditionnelle uruguayenne que je trouve assez tristounette. J'avoue que pour le moment, je n'ai pas accroché avec la musique du pays car je la trouve parfaite pour tomber en dépression. De plus, c'est très politisé ou ça raconte des histoires à mourir de...pleurs. Mais bon, il faut des goûts pour tout le monde, n'est-ce pas?

samedi 10 septembre 2011

Événement: Expo du Prado

L'Expo du Prado est une exposition annuelle pendant le mois de septembre. Cette exposition est un ''échantillon'' représentatif du bétail que l'on trouve en Uruguay, une présentation de l'industrie agricole ainsi que du matériel et surtout une célébration de la vie rurale. Elle est organisée par l'association rurale de l'Uruguay et se trouve être l’évènement le plus important dans le pays.

L'Expo du Prado se tient au centre d'exposition dans le quartier du Prado durant deux semaines. Nous avons visité l'exposition un jour après l'ouverture officielle mais avant la grande foule des week-ends ce qui est un grand avantage de prendre son temps et de ne pas se retrouver au milieu d'une foule compacte.

Alors que trouve-t-on dans cette exposition?

Les bœufs et les moutons de l'Uruguay
Étant donné que le pays est un pays de carnivores, on présentait de nombreuses races de bœuf de l'Uruguay (races ''Hollande'', ''Limousin'', ''Angus'', Hereford, etc...). Il y a des compétitions avec des récompenses pour le bétail (race, poids, beauté, etc...). J'avoue que j'ai été impressionné par des taureaux car ce sont de véritables monstres! Il fallait voir les éleveurs bichonner leurs bêtes avec frénésie afin de gagner une récompense. On comprend pourquoi l'Uruguay est un grand exportateur de viande ''premium''. Et oui, le pays nourrit encore ses bovins dans les vastes plaines du pays et non aux farines végétales ou piqués avec des hormones comme en Amérique du nord!

lundi 5 septembre 2011

Barrio du Prado - Prise 1

Le quartier du Prado (qui inclut le quartier de Nueva Savona) se trouve au nord du centre-ville de Montevideo. Le quartier est entouré des quartiers de Capurro (sud-ouest), La Teja (ouest), Belvedere (nord-ouest), Paso de Las Duranas (nord), Aires Puros (nord-est), Atahualpa (est) et Bella Vista (sud). Le quartier est bien desservi par les bus et vaut le détour d'y aller faire un tour.

Les premières familles qui s'installeront dans cet endroit furent des des familles d'immigrants des Îles Canaries arrivées vers 1726 auxquels des terrains furent octroyés sur les rives du ruisseau Miguelette par ordre du fondateur de Montevideo, Bruno Mauricio de Zabala. 

À partir des années autour de 1870 et motivées par l'arrivée du tramway dans la zone, des familles aristocratiques commenceront à construire des maisons luxueuses pour passer les grandes vacances à la campagne dans les environs du ruisseau Miguelette. Ne pas oublier que dans ces années là, le Prado se trouvait à l’extérieur de la ville.




Le noyau principal de terrains qui forment le quartier du Prado a été acquis par le Baron José de Buschental entre 1862 et 1867 pour construire sa maison à laquelle il avait donné le nom de ''Buen Retiro'' que l'on pourrait traduire plus ou moins par ''Bonne Retraite''. Il existe une avenue à son nom.

Barrio du Prado - Prise 2

Suite du Barrio Prado - Prise 1


Chalet de Ricardo Butler

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