En écumant les maisons et les édifices de Montevideo ou dans l’intérieur du pays, une chose remarquable attira mon œil mais que l'on voit rarement de la rue. Il faut le plus souvent rentrer dans la maison afin de voir ce dont je vais parler maintenant: les vitraux. J’étais loin de me douter de pouvoir trouver autant de vitraux dans autant de maisons. Absolument incroyable! Évidemment, on parle des maisons anciennes ou des anciens édifices car de nos jours, je pense que les constructeurs ne savent même pas ce qu'est un vitrail.
De plus, trouver un artisan qui travaille le verre des vitraux est une perle rare mais ils existent encore.
Bien sûr, je suis loin d'avoir découvert la totalité de ce patrimoine car la plupart de ces merveilles se trouvent dans des maisons privées ou dans des édifices non accessibles au public sauf certains d'entre eux durant le ''Día del Patrimonio'' (ou jour du patrimoine).
Je pense que je dois avoir aussi une tête qui devait inspirer confiance car jusqu’à date, j'ai toujours, plus ou moins, réussi à prendre des photos de ces merveilles architecturales avec l'aide de ma dulcinée. Il faut oser, c'est tout.
Autant dans les maisons privées, on voit que ces beautés de vitraux font la fierté de leurs propriétaires, autant dans les édifices publics, les gens s'en foutent un peu. Maintenant, peux-t-on trouver ces merveilles partout dans la ville? Non. Généralement, ces merveilles se trouvent dans certains quartiers (classe moyenne ou haute classe) de la ville et la plupart de ces maisons ont été construites par des architectes d'origine italienne ou espagnole et dans une moindre mesure par des architectes français. Beaucoup de ces anciens vitraux de Montevideo datent de la fin XIXe siècle et début XXe siècle. Plus la personne était aisée, plus la taille du ou des vitraux reflétait cette richesse dans le détail et la beauté de celui-ci.
Edificio Pablo Ferrando (librairie dans la vieille ville sur la rue Sarandí) |
Certains de ces vitraux ont subi des rénovations de pointe comme celui de la photo ci-dessus qui se trouve dans la librairie Puro Verso sur la rue Sarandí en plein centre-ville (Ciudad Vieja). De plus, vous pouvez entrer rien que pour l'admirer et on ne vous embêtera pas si vous prenez une photo. Pour les maisons ou autres monuments, vous utilisez votre meilleur sourire afin de demander la permission de prendre une ou deux photos. Généralement, les gens seront heureux de vous expliquer l'histoire du ou des vitraux.
Petite balade à travers ces anciennes beautés:
Un vitrail extraordinaire que nous avons trouvé sur le coté d'une clinique située sur l'Avenida Millán dans le quartier du Prado.
Quand j'ai demandé si je pouvais prendre une photo, il y a avait quelques boites empilées devant et les filles ont déplacé les boites avec moi afin que je prenne les photos: C'est pas sympa ça?
Entrée de maison dans la Calle F. Solano Garcia |
Quand j'ai demandé si je pouvais prendre une photo, il y a avait quelques boites empilées devant et les filles ont déplacé les boites avec moi afin que je prenne les photos: C'est pas sympa ça?
Entrée du Palacio Pocitos (1920) angle Avenida Brasil et Bulevard Artigas |
Voici un diaporama de ces vitraux que j'ai pu attrapé au gré de mes pas dans les rues de Montevideo.
Heureusement que certains sont conservés ou se trouvent dans un état de conversation exceptionnel mais malheureusement avec la destruction de nombreuses anciennes maisons, beaucoup de ces chef-d’œuvres disparaissent pour toujours. Si vous voulez ''chassez'' ces vitraux, il faudra vous balader dans les quartier du Prado, de Parque Rodo, de Pocitos, de Punta Carretas, du Centro, de Cordon et de la Ciudad Vieja. N'hésitez pas à lever le nez car certains se cachent bien aux yeux du simple citoyen. Bonne découverte!
A bientôt
Très impressionnant.
RépondreSupprimerIl y a de quoi s'inspirer pour créer des vitraux non-religieux. Comme vous le dites, l'utilisation du vitrail aux fenêtres est méconnue hors des églises.
Merci pour vos photos et vos textes.
Merci beaucoup pour vos commentaires mais malheureusement beaucoup de ces beautés disparaissent à cause des marteaux-piqueurs des constructeurs et des promoteurs de tout poil. Vraiment dommage...
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