Le Pays Basque ou Euskal Herria est une région unique qui fait la richesse de la France. Évidemment quand un étranger parle de la France, il parle que de Paris qui représente la France alors que c'est tout à fait faux..à part peut-être les parisiens qui le croit ;).
Trêve de plaisanterie et pour mes lecteurs étrangers, le Pays Basque ou le peuple Basque se trouve à cheval sur les Pyrénées occidentales avec des régions Basques espagnoles et Basques françaises. Le Pays Basque est un territoire de tradition, de culture et d'histoire très riche unique en son genre.
Le Pays Basque est formé de sept provinces. Celles du Pays Basque français sont le Labourd, la Basse-Navarre et la Soule. Celles du Pays Basque espagnoles sont la Navarre, l'Alava, la Biscaye et Guipuzcoa.
A contrario du Pays Basque français, le basque est reconnu officiellement au Pays Basque espagnol. Mais il y a un dicton qui dit ''Zapiak bat'' qui fait référence aux sept provinces et qui veut dire plus ou moins ''sept en une''.
La première vague d'émigration basque (XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles) vers les pays de La Plata (zone située autour du fleuve Rio de la Plata) résulte de décisions individuelles. Sous l'impulsion de la couronne d'Espagne, il s'agit surtout de colons désireux de conquérir de nouvelles terres mais aussi de fonctionnaires pour la couronne espagnole et de missionnaires (jésuites).
Cependant à la fin du XIXe et début du XXe siècle, plusieurs causes vont pousser les Basques à quitter massivement leurs régions. La conjoncture politique, économique et sociale joue un rôle essentiel à cette immigration.
Les guerres de la Révolution et de l'Empire (fin XVIIIe et début du XIXe siècles) ruinent le Pays Basque. De plus, ces régions sont assez délaissées et la population est discriminée par les gouvernements respectifs de France et d'Espagne. Des régions avec de nombreux artisans mais qui ont du mal à s'adapter à l'essor industriel avec une industrie lourde qui va s'installer, la plupart du temps, dans les grands centres urbains ce qui entraîne une pauvreté à l’intérieur de ces régions. Puis le service militaire obligatoire en France qui fera de nombreux insoumis parmi les Basques.
Cette recherche d'un meilleur endroit pour leurs familles va pousser des milliers de basques, autant espagnols que français, à s'expatrier vers l’Amérique du sud dont l'Argentine, l'Uruguay et le Chili seront les trois plus grandes terres d'accueils. De 1824 à 1843, le pays basque français, atteint par une forte natalité et assommé par la petite propriété va envoyer de grands contingents humains toutefois cela sera une vraie saignée pour ces régions (mais aussi pour la République et aussi l’église catholique). De nombreuses femmes, veuves partiront vers ces pays afin de rejoindre des membres de la famille déjà installés ou des connaissances de la famille. On parle de 30% de femmes avec un pic jusqu’à 38% entre 1856 et 1864. De 1865 à 1877, 40% des immigrants ont entre 10 et 20 ans.
Rajoutons aussi le mythe de l'eldorado entretenu par ceux qui reviennent au pays, ce qui constitue une incitation supplémentaire à partir vers ces contrées. De plus, l'appel des gouvernements des pays d’Amérique du sud envers cette immigration et qui sera fortement entretenu par des agents d’émigration. Ces agents d’émigration vont employer des sous-agents qui sillonneront les régions basques en quêtes de nouveaux émigrants. Ils sont surnommés ''uso martxantak'' (les marchands de palombes), un oiseau migrateur.
Il existe deux autres raisons de cette immigration massive qui expliquera cette saignée : l'immigration vers les établissement espagnol du Río del Plata qui fut dominé par les vasco-espagnols (Basques espagnols). Ah oui, en espagnol, un Basque est un Vasco. Pour les Basques français, c’était une possibilité de rencontrer in situ une communauté ethnique parlant la même langue et partageant les mêmes coutumes, les mêmes habitudes. Ce contexte expliquera l'installation de tous ces Basques français dans ces trois pays. Et la deuxième raison sera le droit d'ainesse qui accordait tout l’héritage à l’aîné de la famille et la misère ne laissait souvent d'autres choix aux suivants que de quitter le pays.
Un atout incroyable pour ces pays car ils trouveront en eux, une main d’œuvre pas chère, de nombreux artisans, de jeunes familles, catholiques, tenaces, hospitaliers, solides et résistant aux tâches les plus dures, têtus, etc. De plus, ils ont un ''esprit ''économe'' qui fait que ce sont des personnes humbles mais qui ont le sens des affaires.
La majorité de ces Basques français partiront d'Espagne (surtout Bilbao) mais une autre partie partira des ports de Bordeaux et de Bayonne qui furent des ports de départ très important pour de très nombreux français (comme les Béarnais) vers l’Amérique du sud.
Les premiers départs massifs du Pays Basque (et du Béarn en même temps) se développent à partir de 1830 lorsque Samuel Lafone, riche négociant d'origine britannique, propose au gouvernement d'Uruguay des contrats dans lesquels il s'engage à recruter de la main d’œuvre. Il envoie alors le Français Alfred Bellemare prospecter certains endroits dont le Pays Basque afin de faire de la propagande et organiser ses premiers départs vers ce pays.
Comme exemple, on parle de plus de 15 000 personnes qui, entre 1856 et 1913, vont quitter leur village de Soule, de Basse-Navarre, mais aussi du Béarn ou de Navarre, pour rejoindre, à l'issue d'un très long voyage (environ 22 jours en bateau à vapeur dans des conditions assez pourries), l'Uruguay et surtout l'Argentine. Les noms de ces 15 000 personnes ont été puisés dans les registres de Guillaume Apheça, originaire de Domezain-Berraute en Soule, qui va exercer pendant 50 ans le métier d'agent d'émigration à Bordeaux pour l'agence Colson mais il sera l'un des seuls à prendre soin de conserver ses cahiers sur lesquels il enregistrait le nom des voyageurs (éventuellement le nom de jeune fille des voyageuses), le sexe, le lien familial, le montant du prix du voyage (avoisinant les 1 000 Euros aujourd'hui) et l'organisation complète du voyage. On a retrouvé sept registres d'Apheça en 1990 et aujourd'hui, on peut chercher en ligne ces noms de famille dans ce site internet.
Comme exemple, on parle de plus de 15 000 personnes qui, entre 1856 et 1913, vont quitter leur village de Soule, de Basse-Navarre, mais aussi du Béarn ou de Navarre, pour rejoindre, à l'issue d'un très long voyage (environ 22 jours en bateau à vapeur dans des conditions assez pourries), l'Uruguay et surtout l'Argentine. Les noms de ces 15 000 personnes ont été puisés dans les registres de Guillaume Apheça, originaire de Domezain-Berraute en Soule, qui va exercer pendant 50 ans le métier d'agent d'émigration à Bordeaux pour l'agence Colson mais il sera l'un des seuls à prendre soin de conserver ses cahiers sur lesquels il enregistrait le nom des voyageurs (éventuellement le nom de jeune fille des voyageuses), le sexe, le lien familial, le montant du prix du voyage (avoisinant les 1 000 Euros aujourd'hui) et l'organisation complète du voyage. On a retrouvé sept registres d'Apheça en 1990 et aujourd'hui, on peut chercher en ligne ces noms de famille dans ce site internet.
La plupart de ces Basques français s'installeront au début sur Montevideo afin de rembourser le voyage qu'ils viennent d'effectuer sur les rives du Río del Plata. Ils occuperont surtout des métiers d'artisans comme maçons, boulangers, cordonniers, commerçants, chaisiers, menuisiers, etc. Une autre partie travaillera dans la construction et la réparation navale, les saladeros du pays. A remarquer qu'ils ont auront un fort impact dans la création des laiteries du pays. Les plus riches s'installeront dans l’intérieur des terres en achetant des haciendas (exploitations agricoles). On trouvera aussi de nombreux gardiens de troupeaux. Beaucoup d'entre eux s'assimileront aux sociétés qui les ont accueillis et couperont leurs liens avec le Pays Basque.
Les émigrants Basques qui sont d'abord dirigés vers l'Uruguay seront dirigés par le suite vers l'Argentine car il y a la Guerra Grande en Uruguay de 1843 à 1851 (voici le résumé de cette Guerra Grande). De son côté, le dictateur argentin (et oui déjà à cette époque!) Manuel Rosas est renversé en 1852 par Justo José Urquiza qui lui, ouvre grandes les portes de l'Argentine à cette nouvelle immigration.
Durant la Guerra Grande, les Basques en dehors des centres urbains seront une cible facile de Manuel Oribe, lui-même d'origine Basque car la plupart ces Basques sont ''conservateurs'' et fourniront des contingents important au Partido Nacional (ou les Blancos) de celui-ci. Ils deviendront les fameux Gateadores. Par contre, les Basques urbains et des villages sont composés d'anticléricaux, de quelques francs-maçons et beaucoup de Bonapartistes libéraux et déçus. Durant le siège de Montevideo, ils formeront les forces de défense avec le bataillon des Chasseurs Basques qui combattra au coté de Giuseppe Garibaldi et de la Légion Française de Jean-Chrysostome Thiébaut. Le chef de ce bataillon Basque était le docteur Jean-Baptiste Brie de St-Jean-Pied-de-Port. Tous les chefs, officiers et soldats étaient Basques.
Aujourd’hui, un des héritages les plus voyants est le béret basque porte par les célèbres Gauchos d'Argentine, de l'Uruguay, du Paraguay et du sud du Brésil.
Aujourd’hui, un des héritages les plus voyants est le béret basque porte par les célèbres Gauchos d'Argentine, de l'Uruguay, du Paraguay et du sud du Brésil.
Si cette émigration s'est pratiquement arrêtée dans les années 1960, on estime, aujourd'hui, à 15 millions de personnes ayant une ascendance directe avec les Basques après cinq siècles d’émigration vers l'Amérique du sud. Les plus célèbres sont Simon Bolivar, Eva Perón et Che Guevara. Ne pas oublier Juan de Garay, provenant de Biscaye, qui fut le fondateur de la ville de Buenos Aires. Il suffit de regarder dans le bottin téléphonique d'Antel (compagnie étatique équivalente à France Telecom) pour s'apercevoir du nombre incroyable de patronymes d'origine basque ce qui justifient le grand nombre de ces descendants. Même s'ils restent attachés au pays dans lequel ils sont nés, cette diaspora se définit vraiment d'origine ethnique basque (comme les écossais ou les irlandais).
Le centre basque de Montevideo |
Grâce aux centaines d’Euskal etxeak (les maisons basques - associations réunissant les Basques) disséminées dans le pays, cette diaspora garda et garde toujours un lien avec la terre d'origine et un lien avec la communauté autonome Basque et des municipalités du reste du Pays basque. Le premier centre Basque de Montevideo, Laurak-bat, fut fondé en 1876 et on en dénombre plus ou moins 8 rien que sur Montevideo.
On trouve aussi dans le centre-ville de Montevideo l'Iglesia de la Inmuculada Concepción (église de l’immaculée conception) d'origine Basque avec une plaque en référence à Bayonne.
Hasparren
Pour ceux qui connaissent le village d'Hasparren, vous allez vous demander pourquoi je parle d'un petit patelin du Pays Basque. Pourtant, il existe une grande relation d'un habitant de ce patelin et l'Uruguay. De plus, mon frère habite à Bonloc, petit village qui se trouve à 20 minutes d'Hasparren donc à tout honneur pour lui :)
Pour ceux qui ne connaissent pas Hasparren, ce village est situé dans le département des Pyrénées-Atlantiques entre les villages de La-Bastide Clarence et Combo-les-Bains sur la départementale 10. Mais le vrai nom d'Hasparren est Ahaizparrena en basque. Hasparren fait partie de la province du Labourd.
En 2010, la commune comptait 6 140 habitants. Par contre, on connaît l'évolution du nombre d'habitants à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793.
En 1780, une lettre du syndic du biltzar (assemblée représentative du Labourd) d'Ustaritz (ancienne capitale de la province du Labourd) mentionne «que la communauté d'Hasparren est grande et bien peuplée. Elle est le siège d'un gros Bourg (...). Grand nombre de ses habitants sont (…) gens de commerce et métiers comme boutiquiers, chamoisiers, corroyeurs, tanneficiers, cordonniers, massons et charpentiers. Ils ne vivent que de leur travail et de leur industrie. »
Hasparren va donner un personnage important en Uruguay car c'est lui qui importera le Tannat, cépage des vignobles du Béarn (ou appelé aussi Harriague, Moustrou, Madiran ou Bordeleza). Le nom de cet homme: Pascual Harriague qui arrivera en Uruguay en 1840. Voici un de mes premiers articles dans ce blog sur cet excellent vin que je recommande à goûter mais pas facile de trouver en dehors du pays.
Mais je prend aussi ce bourg comme exemple car voici ci-dessous une liste non exhaustive de quelques habitants qui sont partis vers d'autres cieux. Ce qui m'impressionne le plus est le nombre de destinations surtout en sachant que l'avion n'existait pas dans ce temps.
ALÇOUET
|
Pierre
|
24
|
maçon
|
Hasparren
|
Havane
|
1847
| |||||
ARLAND
|
R.
|
64
|
laboureur
|
Hasparren
|
Buenos Ayres
|
1849
| |||||
ARRAIDOU
|
Jean
|
45
|
durangier
|
Hasparren
|
Erratzu (?)
|
1849
| |||||
BEHERAU
|
Bernard
|
17
|
laboureur
|
Hasparren
|
Buenos Ayres
|
1849
| |||||
BIDEGARAY
|
Michel
|
19
|
cultivateur
|
Bonloc
|
Havane
|
1851
| |||||
BIDEGARRAY
|
Jean
|
24
|
maçon
|
Hasparren
|
Buenos Ayres
|
1849
| |||||
BISCAILUZ
|
Guillaume
|
17
|
laboureur
|
Hasparren
|
Buenos Ayres
|
1851
| |||||
BORDALES
|
Pierre
|
24
|
laboureur
|
Hasparren
|
Buenos Ayres
|
1849
| |||||
BROUSPAINGARAY
|
Bertrand
|
19
|
cordonnier
|
Hasparren
|
Buenos Ayres
|
1849
| |||||
BROUSTAINGARAY
|
Pierre
|
36
|
cordonnier
|
Hasparrenx
|
Buenos Ayres
|
1849
| |||||
CABLON
|
Jean
|
18
|
cordonnier
|
Hasparren
|
Havane
|
1847
| |||||
CASSAIN
|
Étienne+ ëp. 2 enf.
|
31
|
cordonnier
|
Hasparren
|
Montevideo
|
1847
| |||||
CHOLIBET
|
Jean Baptiste
|
21
|
tanneur
|
Hasparren
|
Havane
|
1851
| |||||
CHORIBIT
|
Arnaud
|
24
|
tanneur
|
Hasparren
|
Buenos Ayres
|
1849
| |||||
DAINCIART
|
Jean
|
33
|
cordonnier
|
Hasparren
|
Buenos Ayres
|
1847
| |||||
DANGERETEGUY
|
Jean
|
25
|
laboureur
|
Hasparren
|
Buenos Ayres
|
1849
| |||||
DOMENGE
|
Jean
|
33
|
laboureur
|
Bordes
|
Nelle Orléans
|
1851
| |||||
DOMERCQ
|
Pierre
|
26
|
tanneur
|
Hasparren
|
Havane
|
1849
| |||||
DOYHENARD
|
Jean
|
21
|
laboureur
|
Hasparren
|
Montevideo
|
1847
| |||||
DUHALDE
|
Martin
|
21
|
laboureur
|
Hasparren
|
BuenosAyres
|
1849
| |||||
ERRECART
|
Jean
|
30
|
cordonnier
|
Hasparren
|
Havane
|
1849
| |||||
ETC HART
|
Bernard
|
21
|
laboureur
|
Hasparren
|
Buenos Ayres
|
1849
| |||||
ETCHART
|
Jean
|
17
|
cordonnier
|
Hasparren
|
Buenos.Ayres
|
1849
| |||||
ETCHART
|
Jean
|
15
|
cordonnier
|
Hasparren
|
Buenos Ayres
|
1849
| |||||
ETCHEBERRY
|
Jean
|
16
|
tanneur
|
Hasparren
|
Buenos Ayres
|
1851
| |||||
ETCHEBERRY
|
Jean
|
13
|
cordonnier
|
Hasparren
|
Buenos Ayres
|
1851
| |||||
ETCHEGARAY
|
Pierre
|
18
|
cordonnier
|
Hasparren
|
Montevideo
|
1849
| |||||
ETCHEGARAY
|
Martin
|
19
|
Hasparren
|
Buenos Ayres
|
1849
| ||||||
ETCHEGARRAY
|
Jean
|
18
|
cordonnier
|
Hasparren
|
Buenos Ayres
|
1851
| |||||
ETCHEMENDIGARAY
|
Gratian
|
19
|
cordonnier
|
Hasparren
|
Buenos Ayres
|
1851
| |||||
ETCHEMENDIGARRAY
|
Thomas
|
30
|
laboureur
|
Hasparren
|
Buenos Ayres
|
1849
| |||||
ETCHEVERRY
|
Marie
|
22
|
cuisinière
|
Hasparren
|
BuenosAyres
|
1849
| |||||
ETCHEVERRY
|
Pierre
|
14
|
cordonnier
|
Hasparren
|
Montevideo
|
1851
| |||||
ETCHEVERT
|
Jean Baptiste
|
23
|
Hasparren
|
Buenos Ayres
|
1851
| ||||||
ETTCHART
|
Jean Baptiste
|
15
|
cordonnier
|
Hasparren
|
Buenos Ayres
|
1849
| |||||
FOURCADE
|
Baptiste
|
21
|
commis
|
Hasparren
|
Mexique
|
1851
| |||||
FOURCADE
|
Jean Alexandre
|
20
|
Hasparren
|
Havane
|
1849
| ||||||
GARAT
|
Jeanne
|
20
|
couturière
|
Hasparren
|
Buenos Ayres
|
1851
| |||||
GARRA
|
Arnaud
|
23
|
laboureur
|
Hasparren
|
Havane
|
1847
| |||||
HALTY
|
Martin
|
21
|
forgeron
|
Hasparren
|
Buenos Ayres
|
18
| |||||
HARREGUY
|
Pierre
|
19
|
cordonnier
|
Hasparren
|
Buenos Ayres
|
1849
| |||||
HIRIART
|
Pierre
|
20
|
tanneur
|
Hasparren
|
Havane
|
1851
| |||||
HIRIART
|
Pierre
|
19
|
cordonnier
|
Hasparren
|
Buenos Ayres
|
1849
| |||||
HIRIGOYEN
|
J-Baptiste
|
0
|
Hasparren
|
Buenos Ayres
|
1849
| ||||||
HIRIGOYEN
|
Salvat
|
23
|
cordonnier
|
Hasparren
|
Montevideo
|
1847
| |||||
INCAURGARAT
|
Jean
|
20
|
laboureur
|
Hasparren
|
Buenos Ayres
|
1849
| |||||
IRIART
|
Martin
|
27
|
laboureur
|
Hasparren
|
Buenos Ayres
|
1849
| |||||
ITURIBEHERE
|
J-Baptiste
|
42
|
négociant
|
Hasparren
|
Cuba
|
1847
| |||||
JAUREGUY
|
Pierre
|
22
|
cordonnier
|
Hasparren
|
Buenos Ayres
|
1851
| |||||
LABAT
|
Valentin
|
19
|
charpentier
|
Hasparren
|
Havane
|
1849
| |||||
LARRAMONDY
|
Pascal
|
23
|
tanneur
|
Hasparren
|
Valparaiso
|
1847
| |||||
LARTIGOYEN
|
Dominique
|
23
|
cordonnier
|
Hasparren
|
Buenos Ayres
|
1849
| |||||
LORDA
|
Marie + 2 enf.
|
46
|
Hasparren
|
Buenos Ayres
|
1849
| ||||||
MARCATOU
|
Michel
|
37
|
tailleur d'habits
|
Hasparren
|
Tampico
|
1849
| |||||
MICHE
|
Françoise
|
27
|
couturière
|
Hasparren
|
Buenos Ayres
|
1851
| |||||
MICHE
|
Jean
|
20
|
cordonnier
|
Hasparren
|
Buenos Ayres
|
1849
| |||||
MIRABEL
|
Salvat
|
0
|
cordonnier
|
Hasparren
|
Havane
|
1847
| |||||
POCHELU
|
Pierre
|
17
|
laboureur
|
Hasparren
|
Buenos Ayres
|
1849
| |||||
PUCHELU
|
Bertrand
|
19
|
tanneur
|
Bonloc
|
Buenos Ayres
|
1851
| |||||
SALAGRITY
|
Jean
|
18
|
cultivateur
|
Bonloc
|
Havane
|
1851
| |||||
SOLET
|
Arnaud
|
18
|
cordonnier
|
Hasparren
|
Havane
|
1849
| |||||
UHALDE
|
Bertrand
|
33
|
laboureur
|
Hasparren
|
Buenos Ayres
|
1849
| |||||
VERRUT
|
Jean
|
17
|
cordonnier
|
Bonloc
|
Buenos Ayres
|
1849
|
Voila un petit article sur l’émigration Basque mais vous verrez qu'il existe de nombreux ouvrages, livres et références sur cette émigration basque vers l’Amérique du sud.
A bientot pour de nouvelles histoires.
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