Il est dur de décrire
par moment l'indescriptible. Ni les mots, ni les images, ni des films ne pourraient donner un compte rendu réel et vrai de cet endroit assez unique en
son genre en Amérique du sud (enfin à ma connaissance).
A une courte distance de la grande
péninsule appelée Punta Ballena (Pointe de la Baleine) et proche de
Punta del Este, on découvre la Casapueblo avec son architecture et
sa beauté blanchâtre. La maison dans un style purement méditerranéen se trouve à flanc d'une petite pente et fait face à
une petite centaine de mètres d'une mer bleue azur superbe. Paysage fantastique et à immortaliser avec son appareil photo!
Casapueblo se trouve être un endroit où un artiste assez inspiré a construit son
endroit pour lui, juste sur un caprice. Le nom
de cette artiste? Carlos Páez Vilaró.
Cette
maison fut construite aussi en hommage à son fils, Carlito Paez, qui
fut un des seize survivants du crash du vol 571 de la Fuerza Aérea
Uruguaya. Une tragédie plus connu aussi sous
le nom du drame de la cordillère des Andes en 1972 (vous pouvez
apprendre plus sur ce drame ici). Cet artiste n'a pas su qu'il serait choisi par beaucoup d'autres rêveurs qui s'identifient à lui tous
les jours.
J'ai entendu dire une fois qu'on avait décrit que ce domaine-musée se trouvait en ''Grèce Uruguayenne''.
Je dirais que cela est vrai quand vous voyez ce domaine d'une blancheur presque immaculée avec le fond azur de la mer. Il ne manque plus que les ânes qui broutent dans les champs environnants et boire l'Ouzo à la terrasse de la Casapueblo pour se croire en Grèce. Tout le domaine fait front à la mer, avec ses larges balcons, donc vous pouvez imaginer les couchers et levers de soleil qui ne sont pas perturbés pas la réverbération des lumières d'une ville voisine. Je trouve que le domaine ressemble à un navire qui fait face à l'horizon.
Le musée/galerie d'art est ouvert au public. Cependant, on peut marcher autour du domaine, du restaurant et de l'hôtel car une partie de ce domaine est devenu un hôtel qui s'appelle l’hôtel Casapueblo bien sûr (il ne faut pas trop en demander!).
Un petit peu d'histoire
Le musée/galerie d'art est ouvert au public. Cependant, on peut marcher autour du domaine, du restaurant et de l'hôtel car une partie de ce domaine est devenu un hôtel qui s'appelle l’hôtel Casapueblo bien sûr (il ne faut pas trop en demander!).
Une vue du ''bateau amiral'' |
Carlos Páez Vilaró est né à
Montevideo le 1er novembre 1923. Sa vocation artistique l’entraînera
à voyager et visiter les plus grandes capitales de ce monde. Après
avoir vécu à Buenos Aires, il reviendra en Uruguay durant l’année
1940 afin de peindre les Candombe (une de ses passions), la Comparsa
et les rythmes Afro-Uruguayens qui sont populaires dans le pays.
Carlos Páez Vilaró est peintre, potier, sculpteur, peintre de murale,
auteur, compositeur et finalement constructeur. Cet art lui permettra
de voyager dans le monde de la peinture, de la sculpture et tout ce
qui peut se créer. Parmi ses créations, il y aura la Casapueblo qui est
une sculpture ''vivante'' dans laquelle il était possible de vivre,
de peindre et d’héberger ses amis connus durant ses voyages et
durant sa vie.
Carlos Páez Vilaró fut invité à
exposer certaines de ses pièces par le directeur du Musée d'Art
Moderne de Paris, Jean Cassou, en 1956. Voici trois photos de ses peintures prises du net ci-dessous.
L'atelier et le musée de Casapueblo sont ouverts durant toute l’année et ils sont visités par des centaines de touristes du monde entier chaque année.
Selon les explications que l'on trouve à l'intérieur de la maison, Carlos Páez Vilaró, sans être un architecte, a été inspiré par les nids d'oiseau (surtout ceux des Horneros) et ses concitoyens qui construisaient leurs maisons à base de pisé (matériau de construction formé de terre argileuse et de paille). Quand je vois la Casapueblo, cela me rappelle tout à fait un autre grand, génial et délirant artiste que fut Antoni Gaudi. La similitude de la création est frappante après voir vu les œuvres de Gaudi à Barcelone.
L'atelier et le musée de Casapueblo sont ouverts durant toute l’année et ils sont visités par des centaines de touristes du monde entier chaque année.
Évidemment, veuillez éviter les mois d’été
de décembre à fin février car il y aura du monde et des files
d'attente. Il y a 5 salles dont son atelier et on peut visionner un
film sur l'artiste lui-même ainsi que la construction de son domaine.
Carlos Páez Vilaró a fait don de son
domaine au pays afin d'encourager un intérêt et un engouement
culturel de ses créations qui furent accomplies durant sa fructueuse
vie. Aujourd'hui et depuis un certain temps, Casapueblo accueille de
temps en temps des personnalités diverses nationales et
internationales qui sont généralement des artistes, des peintres et
des sculpteurs qui se délectent de ces créations. Carlos Páez Vilaró vécut dans le dôme
le plus haut de cette unique merveille. Aujourd'hui, ce n'est plus que son atelier mais vit en dehors de cette œuvre d'art.
Un constructeur autodidacte
On trouve des objets avec une signature unique,
on trouve des droits d'auteur uniques et bien sûr, il y a des constructions
avec une signature unique. Casapueblo est une signature en elle-même à
première vue car il a respecté aucun code de construction
d'une maison banale mais a plutôt suivie ses idées de génie et
ses extravagances pour former une sculpture et surtout pour y vivre. Cette maison
a été construite sans angle droit (sauf les fenêtres) ce qui vous fait tomber votre mâchoire parterre! Toutefois, cette demeure a été construite par étape et non d'un seul coup.
Selon les explications que l'on trouve à l'intérieur de la maison, Carlos Páez Vilaró, sans être un architecte, a été inspiré par les nids d'oiseau (surtout ceux des Horneros) et ses concitoyens qui construisaient leurs maisons à base de pisé (matériau de construction formé de terre argileuse et de paille). Quand je vois la Casapueblo, cela me rappelle tout à fait un autre grand, génial et délirant artiste que fut Antoni Gaudi. La similitude de la création est frappante après voir vu les œuvres de Gaudi à Barcelone.
Voici d'autres photos de la Casapueblo que j'ai prise:
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